Donc me voici en route pour le point B. B pour baise. Je suis terriblement fatigué, j’espère donc m’y rendre subito-presto sans me perdre. Et croyez moi, ne pas me perdre relève du miracle. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la pile de mon cellulaire était faible donc je n’avais reçu que quelques indications sommaires. Et ces indication sommaires n’indiquaient pas que la sortie sur l’autoroute en question était bloquée. Joie. Ça débutait bien mal!
Quelques détours plus loin, je me suis retrouvé face à un problème de taille, que mes fameuses indications - sommaires je vous le rappelle - ne me donnaient pas. Gauche ou droite. Comme la loi de Murphy pend au dessus de ma tête constamment j’ai choisi gauche alors que je devais prendre droite. Après avoir roulé 9 minutes vers la gauche, le commis du dépanneur où j’ai pilé mon orgueil pour demander de l’aide m’a dit que c’était à 10 minutes vers la droite. J’étais donc à coté de l’objectif et je m’en suis éloigné. Bravo D.
Finalement, rendu à destination, mon La Frisée m’attendait dehors. Ça ne pouvait qu’être elle, qui d’autre ferait le piquet en pyjama dehors à cette heure tardive? Très jolie, très frisée. Mignonne à souhait. Sourire étincelant car elle a un diamant sur une dent. On rentre donc chez elle et elle ne me fait même pas passer au salon, directement à la chambre à coucher. Nous avons jasé 5 minutes et on s’est embrassé.
Et un peu plus. Parfois, l’ambiance fait qu’il ne peut en être autrement. Ce n’est pas de ma faute, je ne suis qu’une victime! Et on a rejasé. Collés. Elle est tout petite et elle s’incruste très bien dans mes bras. Disons que je n’avais pas envie de m’en aller, je sentais même bien.
Deux en deux. Et deux sacrés bons dossiers. Faudra faire du ménage… à l’automne car l’été c’est fait pour flirter. Ça rime. Bon ça rime avec matcher, caser.
Mais avec flirter aussi.
D.