A six semaines de mon arrivée à Christchurch, je commence à en savoir plus sur ce qui m’y attend… Sortant la tête de la paperasse kiwie et des cours froggies, je fais le point sur la situation.
La semaine dernière, à moins de deux mois du début de mes cours en NZ, je m’inquiétais de n’avoir toujours rien reçu de la part de ma fac… Zéro lettre, 0 mail, 0 signal de fumée, 0 pot de Vegemite, rien. De leur côté, mes petits camarades partant à Auckland ou en Australie étaient déjà bien lancés dans les différentes procédures d’inscription… Bizarre, bizarre. Je suis donc allé me manifester auprès du centre Asie/Pacifique de Sciences Po, qui s’est lui même manifesté auprès de l’International Office de la University of Canterbury. Depuis, tel Gandhalf et les siens sur le Col de Caradhras, je croule sous une avalanche de mails… UC s’est réveillée et les choses se précisent !
Paperasse...
Le logement, d’abord. Pour faire simple, deux solutions s’offraient à moi : le campus de UC, à quelques kilomètres de Christchurch, ou un logement en ville, au milieu de la population locale. Sans trop hésiter, j’ai choisi le campus : voilà une occasion unique de vivre sur l’un de ces fameux “campus à l’américaine”, dans l’une de ces petites villes estudiantines quasi auto-suffisantes, où l’on peut aussi bien aller au pub, rendre visite à son banquier et se faire poser des bigoudis chez le coiffeur ! Il s’agit également d’un endroit privilégié pour faire des rencontres avec d’autres étudiants, et ce dès les premiers jours de l’année. Enfin, le campus, je l’avoue, c’est le choix d’un certain confort, idéal pour prendre ses marques et commencer l’aventure du bon pied !
Si tout se passe bien, je devrai donc habiter Ilam Village, avec l’essentiel des étudiants internationaux. Adieu ma chambre de bonne parisienne de 10 m² au 6e étage sans ascenseur, bienvenue à l’auberge espagnole : les Ilam Apartments accueillent chacun cinq ou six étudiants, qui disposent tous de leur propre chambre et partagent salon, cuisine et sanitaires. Cet équilibre intimité/convivialité m’a l’air assez alléchant, on verra si cela se confirme…
Lost in Translation
L’inscription à la fac, ensuite. Je vous passe les différentes étapes de la procédure, pour en venir à l’essentiel : les cours. Eh oui, ne l’oublions pas, cette année à l’étranger est une année d’études à l’étranger, avec tout ce que cela comporte d’essais à rendre, de cours à valider, d’heures de sommeil à rattraper en amphi d’obligations de scolarité à respecter… sous peine de se voir refuser l’entrée en master. Heureusement, modèle anglo-saxon oblige, le nombre d’enseignements à suivre est tout à fait raisonnable – doux euphémisme : 4 cours par semestre. Reste à choisir ceux qui nous intéressent le plus, ce que j’ai déjà pu faire lors de ma pré-inscription en ligne…
Histoire de me mettre dans le bain journalistique, j’ai choisi deux cours de Media and Communication : The News Machine, consacré aux modes de production, de sélection et de présentation de l’information, et On Air: Broadcasting and New Zealand, où je pourrai me familiariser avec le monde de la télévision et de la radio en NZ. Pour une approche plus académique du pays dans lequel je vais vivre, j’ai également décidé de suivre un cours d’histoire contemporaine : New Zealand History: Since 1940. Enfin, petite douceur exotique, je vais me lancer dans l’apprentissage de la seconde langue officielle de la Nouvelle-Zélande… le māori : Conversational Maori for Absolute Beginners. Tout un programme !
J’aurai la possibilité de modifier cette liste jusqu’à la fin de la deuxième semaine des cours, ce qui me laisse donc amplement le temps de faire mûrir mes choix. Voilà qui constitue un véritable choc culturel pour l’étudiant de Sciences Po, d’ordinaire confronté à l’impitoyable épreuve des inscriptions pédagogiques… ;)
Singapore Calling! (photo: T. Chua, Creative Commons license)
Concernant les démarches de visa, je suis dans un flou relativement artistique… A vrai dire, j’ai commencé à remplir ma Student Visa/Permit Application, où il m’a fallu notamment nier avoir la tuberculose, nier être enceinte, nier avoir déjà été condamné, nier avoir été déporté, le tout avant d’arriver à la page 5 et à la case D6, où j’ai eu le plaisir d’apprendre qu’il me faudra joindre à ma demande de visa un extrait de casier judiciaire, pour apporter la preuve de mon bon “character“. Soit. Il me reste encore plus de la moitié du document à remplir, les rebondissements ne devraient donc pas manquer !
Enfin, pour ce qui est des billets d’avion, voilà un point sur lequel je suis au clair. Départ de Paris le 2 juillet (je devrais donc éviter ça), arrivée à Christchurch le 4 juillet. Entre les deux, une escale d’une journée à Singapour, au cours de laquelle je serai sûrement content de me dégourdir les jambes. Mais tant qu’à mettre les pieds en Asie, autant en profiter pour voir du pays ! Oyez, oyez chers amis ! Je fais appel à vous pour m’aider à organiser mes tribulations en Chine (enfin, à côté) : si vous avez déjà été à Singapour, si vous connaissez quelqu’un qui y a séjourné, si vous avez le moindre conseil à me donner en vue de cette escale, merci de bien vouloir me laisser un commentaire à la suite de cet article ou m’envoyer un mail (leparikiwi[at]hotmail[point]fr), je vous en serai très reconnaissant !
That’s all folks, thanks for coming! And have a nice week!