Magazine Cinéma
Si vous aviez apprécié la première visite dans le film original de 2006, il y a de fortes chances que vous apprécierez ce second opus tant la recette n’a pas changé. C’est à dire des comédiens très en forme au service d’un scénario vraiment pauvre. Dans cette suite, nous retrouvons Larry qui est désormais le président de sa propre entreprise de vente d’inventions incongrues, bien loin de sa nuit mouvementée au musée d’il y a quelques années. Son passé de gardien de nuit le rattrape quand ses amis de cire sont expédiés dans les archives du plus grand musée du monde, le Smithsonian, et qu’il va tenter de ramener à New York. Le synopsis n’est donc qu’une excuse pour y intégrer un maximum de gags et de situations cocasses, mais c’est plutôt bien fait. Le film regorge de bonnes idées (comme cette scène où les héros traversent les tableaux qui ont également pris vie) et d’images amusantes (les statues contemporaines vivantes ou encore les Jonas Brothers en guise de Cupidons) et devrait assurer des bons moments de rigolades.
Ben Stiller est comme à son habitude plutôt bon mais est meilleur dans les scènes d’improvisation (comme celle avec Jonah Hill). Amy Adams amène son charme craquant à la franchise et fait une Amelia Earheart convaincante. Celui qui m’aura fait le plus rire étant Hank Azaria dans le rôle du méchant pharaon. Cet acteur, plus connu pour être un habitué du doublage des Simpson, a un potentiel comique énorme et justement exploité dans le film. On oublie pas les autres tels qu’Owen Wilson, Steve Coogan, Robin Williams qui se sont fait plus discrets dans cet opus et le rôle d’Alain Chabat est plutôt anecdotique et franchement pas marquant. Au final, cette deuxième Nuit au Musée n’amène rien de bien nouveau et souffre des défauts du premier épisode : ne réalisation sans personnalité, un scénario minimaliste et une tendance à l’eau de rose un peu facile. Mais il est aisé d’oublier tout cela pour juste passer un bon moment de divertissement grâce aux délirantes performances du casting. Un spectacle réjouissant sur le moment mais vite oublié.