Et me voilà de retour de Rome, une ville qui me manque souvent, une ville décidément pas comme les autres, pleine de mystères et de surprises mais aussi très très séduisante...Peut-être même qu'un jour, je pourrais y vivre... qui sait ce que l'avenir réserve... ?
Les championnats d'Europe de concours complet se donc terminés en beauté avec le sacre de Nicolas Touzaint en individuel et la médaille d'argent de la France par équipes, derrière les intouchables rosbeefs, sacrés pour la septième fois consécutive. Du même coup, la France se qualifie pour les Jeux olympiques et pourra y défendre le titre acquis il y a trois ans à Athènes.
Une équipe de France qui a su se serrer les coudes quand les affaires étaient pour le moins mal engagées après l'abandon du premier bleu de service sur le cross bicoz cheval souffrant d'une tendinte (enfin à ce qu'on nous a dit... :s...). Le moindre abandon et c'en était terminé... Mais derrière leur leader, Eric Vigeanel et Didier Dhennin ont tenu bon et ont réalisé de superbes performances. Avec en plus Jean Teulère (champion du monde 2002) quatrième en indiv et Cédric Lyard, cinquième toujours en indiv, il y a de quoi être optimiste pour la suite. Thierry Touzaint, en photo ici aux côtés de Nicolas, son neveu, a encore réussi à faire prendre la mayonnaise. Avec aussi un peu de malice... Pour en finir avec la série "vis ma vie", un dernier petit récit sur la dernière journée de compèt, le dimanche. Arrivée de bonne heure sur le site de façon à assister à la visite vétérinaire, une visite de contrôle au lendemain du cross qui permet de vérifier si le dada est en état de poursuivre (trois juges et un véto qui observent le cheval en train de courir avec tout un cérémonial assez "british"). Cette visite sera d'ailleurs fatale à l'équipe d'Allemagne alors deuxième. La France en profite pour grignoter une place.Histoire d'anticiper sur la fin d'après-midi, j'attaque mes papiers avant même l'épreuve de saut d'obstacles en partant du principe que Nicolas, alors en tête, va conserver sa position (mon éternel optimisme...) et que les Français resteront eux aussi sur le podium. Je sais qu'a priori, j'ai 5 col pour le journal du lundi (dont une col sera consacrée au saut d'obstacles qui joue son maintien en Super-Ligue à Barcelone). ça me laisse de la place pour un papier général, un petit QR (questions-réponses) de Nicolas, les résultats et les petites fiches de Touzaint et de son cheval Galan de Sauvagère (ça j'avais prévu et je les ai laissées déjà prêtes au journal avant de partir à Rome... c'est toujours un peu de temps de gagné quand tout s'accélère). Petite précision pour le QR: n'ayant pas exploité toute l'interview de Nicolas effectuée lors du stage en Normandie, j'en profite pour réintégrer ces déclas dans l'interview du jour. Là encore, ça fait gagner du temps et ça permet de ne pas faire répéter au sportif des choses qu'il m'a déjà dites. Restera donc juste à ajouter "l'émotion" et les commentaires sur la victoire. Le scénario espéré se confirme.
Normalement les journalistes n'ont pas accès à la zone réservée aux cavaliers et aux staffs nationaux, ... mais comme on est en Italie, on y va quand même sans aucun souci... Interview express des cavaliers, des entraîneurs, du DTN qui ne s'attarderont pas en conf de presse bicoz avion à prendre dans la soirée. Et voilà le tour est joué. Bonne nouvelle en provenance de Paris puisque le judo n'ayant pas ramené de médaille dans la nuit, je récupère une col et demie supplémentaire. Comme je le sentais venir, j'avais mis en boîte un récap de la saison de ouf de Touzaint. On y ajoute un petit chiffre infographié et ça le fait. Deux heures plus tard, vers 19 heures, tout est bouclé. Ainsi s'achèvent les Championnats d'Europe de concours complet. Quatre jours très sympa avec des gens sympas et un traitement dans le journal que j'estime avoir été juste (pour une fois, pas de frustration). Place désormais au RIDE, à Deauville, où je serai samedi, avec du concours complet mais aussi du saut d'obstacles et de l'attelage (j'y reviendrai)............................................................................................
Un grand bravo à mes 13 camarades du Meudon Triathlon à l'arrivée du Triathlon moyenne distance (3km de natation, 80km de vélo et 20km de course à pied) de Val de Reuil. Bravo aussi à ma triathlète préférée, j'ai nommé Cécile, et à Erwan son homme, également finisher. Comme d'hab, Ben alias Pierre-Yves Provost, qualifié je le rappelle pour l'Ironman d'Hawaii dans un mois, fut le plus brillant en 4 h 39'30''. Bravo aussi à la jolie Amélie qui se lançait sur cette distance et finisheuze en 5 h 39', trois petites minutes devant Nanouk. Bravo mesdemoiselles.Petit aparté me concernant, il semblerait y avoir un début de commencement d'amorce de retour de motivation... Je suis même allé courir une petite heure mardi soir... Faut dire aussi que dans dix jours il y a Paris-Versailles, dans dix jours, Marseille-Cassis et vaguement dans deux mois, le Marathon de la Rochelle...(eh oui je suis inscrit à tout ça...) Il est donc temps de m'y remettre un peu histoire de limiter les souffrances...
Du côté des champions, sortie plutôt moyenne de l'équipe de France lors de la manche préolympique de Coupe du monde à Pékin. Meilleur tricolore, Fred Belaubre, 9e, rattrape son gros échec des Mondiaux où il avait terminé très très loin. Il est hélas le seul à entrer dans le top 10. Les filles qui avaient réussi de belles choses au mondial, ont cette fois eu beaucoup de mal à suivre le rythme. Il reste un an pour aller grppiler les secondes qui manquent encore en course à pied. Car dans le contexte olympique, pour un sport comme le triathlon, si l'on veut exister et sortir du très petit milieu du triathlon, c'est la médaille ou rien. Quatrième ou cinquième, c'est bien certes, mais médiatiquement, ça gênerera le même trâitement médiatique qu'une 40e place.Et dernier mot sur le triathlon. L'Espagnol Gomez et la Portugaise Fernandes commencent à me gaver. Je suis désolé, mais les gens qui sont en forme douze mois sur douze, qui ne connaissent jamais de jour sans et qui franchissent les lignes d'arrivées sans même être essouflés comme si ils venaient de terminer un vulgaire footing de récup... j'ai un peu de mal... Je sais c'est gratuit, mais ça me soulage...
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Un mot de cinéma. J'ai adoré le troisième volet de "La mémoire dans la peau". Trop trop fort Jason Bourne !!! C'est pour moi le meilleur des trois. Un rythme infernal, des scènes géniales de poursuite ou de combat, un scénario surprenant, ça n'arrête jamais. Le tout avec une très bonne BO. Les deux heures passent super vite.Un petit conseil toutefois, essayez d'éviter les premiers rangs sous peine d'avoir un peu mal au coeur sur certaines scènes d'action. La façon de filmer et de monter est assez radicale.