Une chronique de Broots
Avec Hadopi qui arrive et l'absence totale de motivation pour me masturber l'esprit à
chercher comment le contourner (roh, avec ça si le référencement du blog n'augmente pas !) je profite de mes "films" restants (non j'ai même pas honte). J'ai donc mis une ptite galette et parmi les choix présents il y avait le Transporteur
3.
"bah, pourquoi pas" me dis-je, après tout j'avais bien aimé le 1 (afin de sauver le peu de crédibilité qu'il me reste on n'évoquera pas ici le fait que j'ai aussi vu le 2... et Taken... oui ça
va, je sais !)
Alors bon voilà, quand même ça va pas en s'arrangeant... En fait est condensé dans ce film tout
ce que je déteste (vomis ?) dans les productions Besson : des fights filmés par un aveugle ou un épileptique (ou les 2 ?), des invraisemblances, des clichés gros comme la tête de Luc, de l'humour
potache, des raccourcis scénaristiques (en même temps, c'est lui qui écrit, faut pas demander la
lune...). Bref, c'est moche, mal écrit (cette histoire de pollution, d'écologie, on n'y croit pas
une seule seconde. Ah, ces scénarios sur le "monde actuel", que c'est mauvais...), pas super bien joué, enfin bon, c'est vraiment pas terrible...
Mais bon y a Jason Statham... Et j'arrive pas à détester un film de Jason :)
Je sais pas, ça doit être sa manière de parler, sa cool attitude, j'en sais rien, juste laissez
tomber, je n'y arrive pas...
Donc voilà j'ai éteint mon cerveau et j'ai du coup profité du truc sans prise de tête...
Et bon, finalement, c'est pas si mal parfois de ne rien attendre d'un film et du coup
d'avoir ce qu'on veut... ce rien qui fait qu'on va ensuite se coucher tranquille, le film instantanément digéré, sans aucune question ni déception, sans aucun sentiment sinon celui
de se dire "quand même, c'est super une Audi !"...
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