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Michel Garroté - Vendredi 22 mai 2009 - A la question posée dans le titre du présent article, je commence par répondre à ma façon, c’est à dire en écrivant presque rien sur pas grand chose (1). Puis, encore à propos de liberté, et ayant publié récemment un communiqué de Michel Darmon, je reproduis maintenant ci-dessous, toujours à propos de liberté, un blog-note de G. W. Goldnadel, blog-note intitulé « Ne tirez pas sur le papiste » (2). Ensuite, toujours à propos de liberté, je reproduis ci-dessous un article sur l’islamisation et sur notre résistance, article de David Vaucher, article un peu long qui traite de la Suisse mais dont l’intérêt dépasse très largement les frontières helvétiques (3). Enfin, je termine par quelques news sur les grèves en France (4), sur la Turquie (5) et sur le Pakistan (6).
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1- Presque rien sur pas grand chose
Ci-après, pour commencer, presque rien sur pas grand chose : j’admets volontiers que l’islamisme radical abuse, chez nous, de la liberté. Liberté que nous lui accordons si gentiment. L’islamisme radical abuse de cette liberté que nous lui accordons pour promouvoir le totalitarisme. Ce même totalitarisme qu’il impose déjà à nos frères juifs et chrétiens en terre dite d’islam. Et donc, de ce même fait, j’admets tout aussi volontiers que l’islamisme radical nous pourrit la vie présentement. J’admets donc volontiers tout cela.
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Et du reste, je me bats dans ce contexte, jour après jour, à plein temps, depuis plus de deux ans. Alors qu’en matière de littérature, j’aurais, sans l’islamisme radical, bien mieux à écrire. En effet, depuis deux ans, à part des articles et encore des articles, je n’ai plus rien publié d’autre, pas même un livret, pas même un essai. Ma dernière publication a été éditée en 2007. J’admets donc volontiers et j’assume concrètement la priorité donnée à la résistance littéraire contre l’islam radical et ses mercenaires.
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Ce que j’admets beaucoup plus difficilement, en revanche, ce sont les appels récents - sur Internet - à la dictature. Ainsi le jeune David Bescond, le 17 mai dernier. Et depuis, on me dit que le jeune David Besond joue la vedette. Et on me dit encore que le jeune David Bescond, dans une psychanalyse à deux balles, me prend, paraît-il, pour un crétin tordu. L’athée David Besond joue ainsi au curé janséniste qui me trouve, soudain, des vices cachés. Ce qui, venant d’un gamin sans formation intellectuelle, politique et historique, me laisse évidemment indifférent.
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Ce qui me laisse d’autant plus indifférent qu’un certain malagade semblerait jouer un petit rôle obscur dans cette dérisoire intrigue de pacotille à mon endroit ; dérisoire intrigue provenant exclusivement d’individus jaloux et complexés, en quête de je ne sais trop quelle gloriole. S’ils étaient vraiment vertueux, auraient-ils besoin d’utiliser mon nom (et de le salir sottement) pour promouvoir le leur ? Sont-ils à ce point sous occupés et déstructurés ? Je remercie, par pure courtoisie, ceux qui me signalent les besconditudes et les gadalitudes récemment publiées à mon sujet. Cela dit, il n’est pas nécessaire de me signaler ces choses-là. Car j’ai acquis avec l’âge cette horrible et pécheresse habitude qui consiste à ne pas lire tout ce que tel ou tel zèbre invertébré pond à mon sujet sur son blog.
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A cet égard, je sais trop bien, et depuis longtemps, que la France (depuis au moins 70 ans) est devenue le berceau des antagonismes stériles et fratricides. Il est à cet égard stupéfiant que les Bescond et autres Gad (toujours selon ceux qui m’ont simplement signalé cela en passant) déploient cent fois plus d’agressivité dans la guerre des frères (qu’ils me livrent) que dans leur résistance (à nos ennemis communs). D’autant plus stupéfiant que je n’ai aucune ambition politique et que je ne fais de l’ombre à personne ; simplement, parfois, je suis légèrement irrité… Je vis ainsi avec les Gaulois cuvée 2009 le même type de résistance à la noix que d’autres ont vécue avec les Gaulois de la cuvée 1939 : les rivalités et les jalousies internes, entre réseaux résistants, l’emportaient, en 1939, et l’emportent à nouveau, en 2009, très largement, sur la fédération de ces mêmes réseaux au service du bien commun.
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Le fait que - paraît-il - on m’attaque (j’écris « paraît-il » car je n’en sais rien, quant aux détails, et surtout, les détails, je m’en tape), le fait que - paraît-il - on m’attaque depuis quelques semaines aussi personnellement et aussi fréquemment, ce fait est un révélateur supplémentaire de l’indécrottable et multiséculaire esprit (morveux) gaulois.
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Le gang des bescondares et celui des gadares (qui n’ont strictement rien en commun, excepté leur même haine à mon égard) reproduisent, en 2009, la même farce bouffonne que produirent François Brigneau et Jean Madiran contre Bernard Antony dans les années 1980 (sans la hargne et l’arrogance de François Brigneau et de Jean Madiran, peut-être Bernard Antony serait-il devenu, au CNI et non pas au FN, le fédérateur d’un courant défenseur de la société libre de culture judéochrétienne ; mais le fait est que, Le Pen aidant, cela a échoué dans les années 1980).
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Or donc, d’une souris, le gang des bescondares et celui des gadares font un éléphant. Et pendant ce temps, nos cousins chameaux (ceux qui abusent de notre liberté pour promouvoir leur islamo-totalitarisme), nos cousins chameaux écrivais-je, se tapent la bosse de rire, en voyant nos souris transformées en éléphants. Et si le gang des bescondares et celui des gadares se comportent en 2009, comme François Brigneau et Jean Madiran se comportèrent dans les années 1980, c’est que ces gangs sont, plus ou moins inconsciemment, leurs héritiers. Le gang des bescondares étant plutôt post-maurassien sans le savoir. Et le gang des gadares étant plutôt post-mortem, sans le savoir non plus.
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Pour l’instant c’est sur moi que tapent les gangs. Mais les gangs finiront par taper sur leur propre tête, donnant ainsi une fois de plus dans l’histoire de France, son titre de noblesse à la Gaule anachronique, mais Gaule sans potion magique face au véritable adversaire. Cette fois ce sont bien les Gaulois et non pas les autres qui sont fous.
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Cela dit, envers et contre tout, je propose le grand pardon et la réconciliation générale. Car ce ne sont tout de même pas quelques échanges de propos un peu vifs et un brin ad hominem qui doivent détourner les esprits de l’essentiel. Encore une fois, je n’ai aucune ambition politique et je ne fais de l’ombre à personne. J’ai 52 ans et j’ai déjà écrit que le combat politique sur le terrain devait être mené par plus jeunes que moi, fussent-ils assez blanc-bec lorsqu’ils m’agressent. C’était donc presque rien sur pas grand chose. L’on voudra bien m’excuser d’avoir été un peu long. Je n’ai tout simplement pas trouvé le temps d’être bref. Et maintenant, la parole est à maître Goldnadel.
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2- Ne tirez pas sur le papiste
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Blog-Note de Maître G. W. Goldnadel
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Paru notamment sur :
http://www.france-israel.org/articles.php?id=451&rub=1
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Mai 2009
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(Début du Blog-Note de G. W. Goldnadel) À la suite de la visite de Benoît le seizième en Israël, je m'interroge une nouvelle fois sur l'improbable intelligence politique des Juifs en général et des Israéliens en particulier. Que n'a-t-on entendu, le jour du discours du Saint-Père à Yad Vashem, considéré le jour même par l'ensemble de la presse israélienne comme décevant, avant que le principal journal, le Yediot Aharonot, ne se ravise le lendemain, en reprochant à la classe médiatique une excessive sévérité. Il y eut également les propos diffamatoires du président de la Knesset, M. Rivlin indiquant que le pape aurait été membre des jeunesses hitlériennes, ce qui est tout simplement faux. Peut-être que plus qu'un autre, un Juif, un Israélien, devrait savoir ce qu'il en coûte à reprocher ses origines à un homme et à l'accuser de maux imaginaires. Rappelons que le jeune Ratzinger n'a jamais fait partie des jeunesses hitlériennes – ce qui n'aurait pas été un crime – il a seulement été engagé de force dans la Wehrmacht, comme bien des gamins allemands de son âge.
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Certes, Benoît XVI n'est pas Jean-Paul II. Il n'a pas son charisme. Mais peux-je faire remarquer que les Juifs ne sont que médiocrement concernés pour le déplorer, ne croyant pas particulièrement à son infaillibilité. Benoît n'avait pas non plus la possibilité, comme le défunt pape, d'amener en Israël des Juifs qu'il aurait sauvés en Pologne, et il est inutile, en conséquence, de cultiver pieusement la nostalgie de son glorieux prédécesseur. Pour autant, faut-il rappeler que l'actuel souverain pontife a toujours été un partisan convaincu de la réciprocité entre l'église et l'islam, en indiquant qu'il n'y avait pas de raison de construire des mosquées en Europe si on n'avait pas le droit de construire des églises en terre musulmane. Il est vrai que le politiquement convenable qui sévit à son encontre depuis son avènement, que la pression de sa Curie, ainsi que celle de l'église officielle d'Orient l'ont contraint, depuis Ratisbonne, à mettre beaucoup d'eau bénite dans son vin de messe.
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Les Juifs souffrent-ils tellement d'une pénurie d'ennemis pour, à l’heure de tous les périls, sur fond d'une montée de l'antisionisme et de l'antisémitisme sans précédent, d'incompréhension pathétique avec l'oncle Sam et son neveu Barak, s’en créer de toutes pièces ? Au rebours, il est inadmissible que les Israéliens n'aient pas songé à reprocher au patron du Vatican l'attitude scandaleuse de son légat à Genève, lors de Durban II, qui n'a pas suivi ses collègues européens vers la sortie, lors de la diatribe venimeuse du persan enragé, et qui a cru devoir conserver son auguste postérieur sur son confortable siège. Idem pour la condamnation, certes nuancée, d'un mur qui n'en est pas un dans le cadre d'un prêchi-prêcha pacifiste qui devrait être épargné à ceux qui en ont le plus souffert.
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Qu'on ne se méprenne pas sur mes propos : je comprends qu'on puisse se plaindre des silences de l'église d'il y a 60 ans – encore qu'il ne faudrait pas tomber dans l'injuste caricature – mais il me paraît encore bien plus essentiel et vital de les mettre en perspective avec ces nouveaux silences, ou cette nouvelle onctuosité verbale, au regard du danger immense que courent aujourd'hui les Juifs vivants, dans leur patrie souveraine (Fin du Blog-Note de G. W. Goldnadel).
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3- L’islamisation en Suisse et la résistance naissante
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Par David Vaucher, Président du Mouvement Suisse Contre l’Islamisation (Mosci)
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Publié notamment sur Riposte laïque
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Mai 2009
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(Début de l’article de David Vaucher) Quelque part au milieu de l’Europe, un petit pays connu comme producteur de chocolat, de couteaux multi - usages, de montres et d’initiatives anti-minarets résiste encore au jihad et à la dawa. Vous l’aurez probablement reconnue, il s’agit de la Suisse. Outre les apparences, est-ce que le pays de Guillaume Tell et de Tariq Ramadan est vraiment à l’abri de l’islamisation ? La réponse mérite une grande prudence et n’est sûrement pas oui.
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La Suisse et la laïcité
Tout d’abord, le fonctionnement politique de la Suisse et les conflits religieux entre catholiques et protestants qui l’ont secoué ont fait que l’Etat fédéral ne règle pas lui-même la question du lien Etat - religion, mais que cette tâche est du ressort des cantons. Parmi ces derniers, Genève et Neuchâtel ont adopté un système laïque, alors que le régime est très variable entre les autres qui confèrent parfois à certaines communautés religieuses, un statut public. Nous pouvons nous réjouir que l’islam ne bénéficie encore dans aucun canton d’un tel statut, car la reconnaissance inclut de structurer une communauté et de lui nommer des représentants qui, pour l’islam, se révèlent être quasi-inévitablement les plus virulents. Les exemples ne manquent pas : il suffit d’observer le cas du CFCM en France, véritable porte-drapeau des Frères Musulmans, ou en Suisse, de l’UOMG (Union des Organisations Musulmanes de Genève) au sein de laquelle le Centre Islamique de Genève (dont le directeur n’est autre qu’Hani Ramadan, partisan de la lapidation des femmes) semble tirer les ficelles.
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Revendications musulmanes
Contrairement aux apparences suscitée par la rareté des « ghettos » en Suisse et la relative récence de l’immigration musulmane vers celle-ci, le constat est clair : le processus d’islamisation y avance inexorablement et il serait bien illusoire de croire que la Suisse n’échappe à la menace islamisante aujourd’hui globalisée. Il faut en effet relever des revendications bien présentes et fort inquiétantes : certains (tel qu’Hani Ramadan) militent pour l’instauration d’un parlement islamique, appellent régulièrement à ne pas respecter le droit contraire à la charia, voir prônent le jihad. Si la Suisse n’a pas encore connu d’attentats islamiques de grande envergure, certains ont été déjoués par la police fédérale qui réaffirme dans chacun de ses rapports que la Suisse n’est pas mieux lotie que n’importe quel autre pays. Certaines banques suisses se sont par ailleurs joyeusement dotées d’un secteur islamique, il en va notamment ainsi de Crédit Suisse et de l’Union des Banques Suisses (cette dernière ayant créé une banque islamique entièrement indépendante à Dubaï en réponse à la crise).
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Le débat sur l’interdiction des minarets
L’opinion publique semble néanmoins bien défavorable à l’islamisation. C’est ce que pourrait démontrer l’initiative populaire (faculté accordée au peuple de proposer lui-même de modifier la Constitution en regroupant 100.000 signatures) pour l’interdiction des minarets. Toute la question est de savoir si le peuple osera dire non à l’islamisation ou préfèrera suivre docilement l’avis du gouvernement et des médias qui pourront encore jouer sur la peur des éventuelles conséquences que pourrait avoir une telle acceptation (ex : riposte économique des pétroliers et financiers saoudiens ou peur de vexer les islamistes), faute d’arguments valables. Le débat sur les minarets permettra, l’espère-t-on, donner l’occasion de se prononcer sur les limites à donner à la liberté de culte : en effet, le minaret n’est pas en soi une obligation religieuse du point de vue de l’islam, mais l’appel à la prière et la conquête en sont. Tout le problème réside dans le fait que le minaret pourrait être considéré comme une obligation religieuse sous cet aspect de symbole de l’islamisation d’une terre, ce qui se confirme d’autant plus dans le fait que son usage intrinsèque n’est pas de faire joli dans le paysage, mais de l’utiliser pour l’appel à la prière lors qui cite les phrases prononcées par celui qui se converti à l’islam. La terre sur laquelle raisonne l’appel à la prière est ainsi symboliquement convertie à l’islam, le cri de la conquête islamique raisonnant ainsi dans les oreilles de chacun qu’il le veuille ou non, car dans le mode de pensée typiquement islamique, peu importe l’avis des résidents du moment qu’Allah l’ordonne.
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Utiliser la liberté pour instaurer le totalitarisme
L’islamisation et la radicalisation des musulmans ne sont pourtant pas que l’affaire du symbolique. En effet, lorsque la liberté de croyance, issue des libertés fondamentales garanties par les systèmes légaux occidentaux, est utilisée par de nombreux prédicateurs musulmans pour inciter leurs fidèles à rejeter les lois, la Constitution et les Droits de l’Homme dans la mesure où ils contredisent la charia, considérée alors comme loi suprême que rien ne pourrait contredire, il y a un réel problème. Qui plus est, ces libertés peuvent être utilisées pour appeler librement au jihad contre ce même système qui les garantit et contre ceux qui le défendent. Malgré tous les dangers que cela fait subir à l’intégralité de la société (les musulmans eux-mêmes étant souvent les plus exposés), ceci peut très souvent se faire en toute impunité. En effet, tout le travail est fait par le Coran et les hadiths, l’imam n’a alors qu’à les lire et à prétendre en toute mauvaise foi que le musulman choisirait lui-même de suivre ou non les ordres présumés d’Allah. Il faut percevoir le problème de la création de la communautarisation et celui de la multiplication des cellules terroristes comme une conséquence de la prédication islamique (dawa). Or lutter contre les conséquences ne résout rien, les choses continuant à empirer sur le long terme.
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Appliquer le principe de précaution à l’extrémisme religieux
La loi telle que nous la connaissons dans les pays occidentaux ne tenait pas compte de ce problème lorsqu’elle fut formulée, aussi est-il nécessaire de l’adapter à ce nouveau fléau afin de pouvoir colmater cette brèche du droit. Le Mouvement Suisse Contre l’Islamisation (MOSCI) a ainsi décidé de militer pour l’application du principe de précaution à l’extrémisme religieux. Celui-ci, applicable partout en Europe en matière d’écologie et de santé publique (voir notamment le traité de Maastricht) se base sur le concept de risque assumé par la société dans son ensemble (ex : le risque de contamination par les déchets nucléaires, de pluies acides par certains rejets atmosphériques ou celui d’effets secondaires par de nouveaux médicaments). En cas de doute, il incombe alors à celui qui serait à l’origine du risque, de tout mettre en œuvre pour l’éviter. Dans le cas du prédicateur, ceci inclurait qu’il devrait tout mettre en œuvre pour éviter le risque généré par la sa lecture des versets douteux. En conséquent, soit il renonce à lire de tels versets, soit il les lit quand même, mais soit il arrive à prouver qu’il n’existe aucun risque lorsqu’il use des précautions adéquates. S’il n’arrive pas à prouver ceci, il pourra alors être sanctionné, car son manque de précaution sera présumé avoir généré un risque. En bref, ceci reviendrait à responsabiliser les prédicateurs devant les risques qu’ils créent sans pour autant contredire les fondements de la liberté de culte et de croyance, mais en les limitant dans la seule mesure où elles créent un risque par leurs manifestations politiques.
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Lutter contre la désinformation
Outre s’investir dans ce travail de longue haleine, le MOSCI mène sa mission en formant et informant sur l’islamisation, sa dynamique et ses aboutissements, en observant l’état et l’évolution de ce phénomène et en proposant des réponses adéquates. Il soutient en outre les personnes qui s’inscrivent dans les mêmes objectifs et les conseille volontiers pour leur permettre de mieux s’y retrouver dans les méandres de ce sujet complexe et de leur éviter des mauvais choix. On y compte aussi un grand travail d’information auprès du public dans lequel il faut composer avec d’une part la bouderie chronique des médias, d’autre part, l’opposition de certains organes administratifs. Parmi ces derniers, citons pour exemple la police du commerce qui à Lausanne nous a demandé de cesser de distribuer un tract du seul fait qu’il citait que Mahomet se serait marié avec une fillette de 6 ans et aurait massacré de sang froid une tribu juive entière (tel que le racontent les hadiths), et qu’il se pourrait très bien que Mahomet n’ait même pas existé. Des affirmations à caractère « diffamatoire ou appelant à la haine » (sic) selon elle.
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« Vérités sur l’islam » : un ouvrage qui s’avérait nécessaire
L’information serait bien sûr coquille vide si les personnes intéressées n’avaient pas la possibilité d’aller plus loin. Offrir une vue d’ensemble sur le phénomène de l’islamisation, ses vecteurs, ses fondements et ses conséquences en présentant les choses telles qu’elles sont et non à travers le brouillard du politiquement correct fut l’objectif dans lequel j’ai rédigé mon ouvrage « Vérités sur l’islam » (téléchargeable sur le site Internet du MOSCI www.mosci.info, où des exemplaires imprimés peuvent aussi être commandées).
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Le défi du trilinguisme
Le fait que la Suisse compte trois régions linguistiques (germanophone, italophone, francophone) n’est pas sans nous donner du fil à retordre, en effet, avoir une activité coordonnée dans toutes ces langues est un véritable défi dont le fruit est de permettre de faire le lien entre trois mondes linguistiques qui ont trop souvent tendance à s’oublier mutuellement à cause de la barrière de la langue.
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La porte d’entrée pour le concept de « diffamation des religions »
Un problème important : en Suisse, l’article 261 du Code Pénal réprime certaines atteintes à la liberté de croyance et de culte. Cette norme pénale vise à protéger l’ordre public et la paix confessionnelle en réprimant les atteintes à certains éléments religieux. Le problème est que la limite de ce qui est protégé ou non se fixe en fonction de la réactivité du groupe religieux concerné par l’atteinte. En somme, on en vient à interdire toutes les atteintes susceptibles d’entraîner de violentes réactions. Ceci ne contribuant aucunement à calmer les ardeurs des groupes islamistes. Des ardeurs qui, par ailleurs, leur permettent, par le chantage, d’obtenir une surprotection de l’islam. On a de quoi s’inquiéter du fait notamment texte final de Durban II s’ouvre très bien à une interprétation intégrant le concept de « diffamation des religions » (véritable norme contre la critique de l’islam proposée par l’OCI), et qu’il reprend clairement par un renvoi (§ 67), la résolution 60 /228 de l’AG de l’ONU qui prône d’interdire la « diffamation des religions » pour lutter contre le terrorisme (sic). Il en va de même avec la norme antiracisme (261 bis CP) qui pourrait être utilisée contre toute attaque de l’islam si on en venait à considérer l’islamophobie comme une forme de racisme. De nombreux pays en Europe ont des normes pénales formulées ainsi, la Suisse n’est donc de loin pas la seule concernée.
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Conclusion
La politique de l’autruche n’a jamais su payer, aussi devons-nous être vigilants et nous adapter si nous voulons éviter à la démocratie et à la liberté de s’écrouler tel des châteaux de cartes. Ceci nécessite de savoir voir les choses à long terme (ce qui n’est pas toujours le fort des politiciens). Force est de constater que nous n’oeuvrons pas à armes égales, mais la démocratie existe tant que nous avons conscience que nous pouvons dire « oui » ou « non ». Dire non à l’islamisation est un droit que nous devons oser affirmer contre le politiquement correct et malgré les conséquences que ceci pourrait engager, car tous choix a des conséquences et refuser même de voir jour ne saurait aller sans entraîner de fâcheux résultats, celui de se ruer avec allégresse vers la dhimmitude, état d’être soumis, humilié et persécuté, mais qui n’a plus ce fardeau immense des choix. C’est l’image de la société tel que l’islam (qui signifie soumission en arabe) la voudrait : une société où l’homme ne réfléchis plus et où la conscience s’éteint devant les prescriptions de la charia, si irraisonnées et inhumaines soient elles (Fin de l’article de David Vaucher).
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4- En France, le Syndicat National des Pilotes de Ligne a déposé, au Secrétariat d'État aux Transports et au Ministère du Travail et des Relations sociales, un préavis de grève nationale (rien que ça) pour le mois de juillet, menaçant ainsi de perturber les départs en vacances. C’est une fois encore l’anachronisme français, toujours aussi éloigné des réelles menaces de ce bas monde.
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5- Et à propos d’anachronisme, plus exactement de réalisme en période électorale devenu anachronisme présidentiel, Sarkozy candidat présidentiel disait - et c’est exact - que la Turquie fait non pas partie de l’Europe, mais de l’Asie mineure. Mais devenu président, Sarkozy a poursuivi les discussions sur l’adhésion de la Turquie à l'Europe comme si de rien. De son côté, le Premier ministre François Fillon dit que c'est se moquer du monde que de discuter avec la Turquie pour voir si elle a fait assez de progrès, que c'est refuser de choisir.
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6- A propos de réelles menaces, Innovative Media Inc. informe (début de la dépêche Innovative Media Inc.) qu’au Pakistan les Eglises chrétiennes viennent au secours de leurs fidèles obligés de fuir les combats entre les talibans et l'armée pakistanaise, selon les faits rapportés par l’agence Eglises d'Asie (cf. EDA). Alors que les civils fuient par dizaines de milliers la vallée de Swat et sa région, où les combats entre l'armée gouvernementale et les talibans font rage, l'Eglise catholique organise les secours et l'accueil des chrétiens. « J'étais sorti pour mon travail quand un obus est tombé sur notre maison », raconte Niaz Masih (…) « La situation s'aggravait chaque jour. Des hommes cagoulés occupaient les carrefours principaux. Les talibans tuaient qui ils voulaient ».
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Ils ont fini par trouver refuge avec une trentaine d'autres familles chrétiennes, à Mardan, dans le centre de formation pour les vocations de la Church of Pakistan, dans la Province de la frontière du Nord-Ouest, théâtre du conflit. « Vous êtes nos enfants. En tant que chrétiens, nous partageons votre souffrance. L'Eglise fera tout ce qu'elle peut pour vous aider », a assuré aux réfugiés Mgr Mano Rumal Shah, évêque de la Church of Pakistan à Peshawar. (…) Après les persécutions dont ils ont été victimes dès l'application de la charia par les talibans de la vallée de Swat, les chrétiens ont fui, avec des milliers d'autres réfugiés, la zone d'affrontement entre les militaires et les rebelles islamistes. Dans les camps installés à la hâte et surpeuplés, les chrétiens sont à nouveau victimes de discriminations (…).
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Lundi 18 mai, l'armée pakistanaise a annoncé continuer à pilonner les repaires des insurgés à Swat et à assiéger Mingora, chef-lieu du district de Swat, où le gouvernement considère que la majeure partie des troupes rebelles sont retranchées, si l'on excepte les autres bastions talibans, situés dans les zones tribales semi-autonomes sur la frontière afghane (fin de la dépêche Innovative Media Inc. concernant le Pakistan).
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Copyright Michel Garroté & sources citées 2009
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posté le 23 juillet à 14:32