Chez DE, on lance des numéros 0. Pas 0 pour le tarif, mais 0 pour le classement : des nouveaux titres en somme. Plutôt que de puiser dans les fonds de catalogue, on tente d'innover, de séduire et d'entraîner vers de nouvelles têtes, de nouvelles choses. Un risque, assurément, mais l'éditeur Nick Barucci, pour qui les temps sont durs, explique qu'ils l'auraient été plus encore sans cette campagne.
En se forgeant une nouvelle audience, l'éditeur espère capter l'attention d'un public plus large qui lui restera fidèle après la crise.
D'ailleurs, ça va mal pour tout le monde et chez DC Comics, on attaque plutôt sur des questions financières avec des titres à 1 $. Boum. Plusieurs titres sont ainsi proposés à un tarif défiant toute concurrence, pour un format qui n'est pas celui des comics classiques. L'idée encore une fois est de fixer les fans et de parvenir à les fidéliser. Chez DC Vertigo, on opte pour la même technique, en rassemblant plusieurs séries que l'on divise par la suite en extraits.
À super problème, super solutions ?