Les épreuves se feront sur deux matières : français et mathématique. En français il s'agira d'un exercice de lecture, de la rédaction d'un court texte et de l'écriture sous dictée d'une série de mots simples. En mathématique les élèves devront « écrire ou dire des suites de nombres » ou encore « résoudre des problèmes concrets » selon un communiqué du ministère.
Comme pour les évaluations des CM2, les syndicats affirment qu'ils ne sont pas favorables à un tel procédé.Certains comme le SE-Unsa sont modérés et déclarent qu'ils ne sont pas contre des « évaluations nationales » mais dénoncent « une logique technocratique [plutôt] qu'éducative » ainsi qu'un « calendrier serré » et un « protocole complexe de saisie et de remontées des résultats » qui pourrait bien être « source de nombreuses difficultés et erreurs à chacune des étapes ». Le SE-Unsa pencherait plutôt pour des évaluations sur « des échantillons représentatifs ».
D'autres plus frontalement en désaccord avec le principe comme CGT Educ'action « appelle à refuser de faire passer ces évaluations en utilisant le droit de grève » et invite les parents d'élèves « à ne pas envoyer leurs enfants à l'école ». Le syndicat dénonce des évaluations « normatives et non formatives » et redoute une « mise en concurrence des écoles ». Pour lui tout cela relève d'une « logique managériale ».