C'est du moins ce qu'espère Jacques Attali dans une chronique qu'il a signée pour le magasine l'Express le 3 mai dernier. Il estime que la grippe mexicaine est un argument décisif pour accélérer le processus de mondialisation. Extrait (via Novopress):
Et, même si, comme il faut évidemment l'espérer, cette crise n'est pas très grave, il ne faudra pas oublier, comme pour la crise économique, d'en tirer les leçons, afin qu'avant la prochaine - inévitable - on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle, ainsi que des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins. On devra, pour cela, mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l'aurait permis la seule raison économique, à mettre en place les bases d'un véritable gouvernement mondial.