C'est un fait, José Manuel Barroso devrait selon toute vraisemblance être son propre successeur à la tête de la commission européenne et ce quelquesoit le résultat.
Il le reconnait lui-même dans une interview au monde, "la campagne concerne le Parlement européen et non la commission", vérité qui en dit long sur la démocratie version Union Européenne.
Pas étonnant si après l'Europe saute de blocage en blocage, face au déni de démocratie que faire d'autre?
Votons, Votez, il en restera quelquechose nous disent les grands partis. C'est certain il restera de l'amertume, une frustration certaine pour ceux qui auront fait le déplacement jusqu'à l'isoloir. A quoi mon vote aura-t-il servi à la fin? Quelle influence aura-t-il sur la politique européenne?
Aucune car le système complexe mis en place ne permet pas d'infléchir une politique par une autre. Commission, conseil(s) des ministres et parlement ne défendent pas les mêmes axes : la commission veille aux règlements et mène la danse législative en étant aussi l'éxécutif, les conseils des ministres sont les réels lieux de décisions, le parlement invalide ou non et s'occupe des questions techniques, sans réel pouvoir politique.
Alors Barroso Président? Certainement, à moins que le parlement européen un jour ne se révolte, ce qui je vous rassure ne sera pas la cas cette fois-ci, car ce sont bien les partis traditionnels, attachés à la négociation en conseil des ministres de l'Europe, qui du moins en France sortiront renforcés de ces élections, mode de proportionnelle à la française oblige...