Ainsi, 40 % des bibliothèques universitaires planifient déjà des réductions dans les achats, et les universitaires eux-mêmes prévoient des conséquences graves pour l'année prochaine. On parle même d'un « effet paralysant » sur les budgets des établissements du Royaume-Uni qui ont déjà fait face à des hausses de prix pour les abonnements aux revues de recherche américaine et européenne.
On redoute déjà des dommages importants dans le secteur de la recherche outre-Manche et dans l'enseignement plus généralement. Car la baisse de la valeur de la monnaie anglaise se répercute bien sûr sur les politiques d'achats et pour rester dans les budgets impartis, à compter du moment où le change est défavorable, on achètera inévitablement moins.
Un problème qui touche d'ailleurs tous les secteurs de l'économie, dès lors qu'une monnaie perd de sa valeur. Le secrétaire de la Society of College, National and University Libraries, Toby Bainton, se montre plus alarmiste encore, estimant que cette situation pourrait « faire des ravages ».
Des manques qui affecteront les chercheurs et les universitaires, et la qualité des universités par la même occasion.
Qui a dit publications numériques ?