Et ça n'a pas raté, Random House a estimé que la fonction ne lui convenait pas. Les associations de défense des handicapés traitent alors de cynique méprisant l'éditeur, qui prive de ses livres des millions de personnes qui ne peuvent ou ne savent pas lire. Une mauvaise décision qui doit être corrigée immédiatement.
Car cette fonctionnalité qui permettait l'accès au livre, par le biais d'une voix lisant pour eux, représentait un confort inestimable, considèrent les associations. Et elles sont légion... Défense des aveugles, des dyslexiques, des personnes âges perdant la vue, et on en passe, et on en oublie se jettent alors sur l'éditeur qui est le premier à faire officiellement les frais de sa décision. Mais la liste risque de s'allonger, puisque d'autres maisons ont demandé que la synthèse vocale n'intervienne pas sur leurs ouvrages.
Encore une fois, non seulement la Guilde des auteurs a commis une terrible boulette - probablement inévitable - mais surtout, Amazon a réussi sans peine la fourchette du cavalier, en gagnant sur tous les plans et quel que soit son coup joué.