PS Fabius : Voter pour une Europe-protection

Comme tous les leaders socialistes en campagne pour ”changer l’europe”, objectif rendu possible parce qu’ils sont unis autour d’un même programme (Le Manifesto), Laurent Fabius a clairement opposé deux visions européennes : L’Europe-Destruction et l’Europe-Protection.

Selon le Député de Seine-Maritime, un choix s’offre aux électeurs : celui d’une ”Europe protection” défendue par les socialistes ou d’une “Europe-démolition” mise en oeuvre par les libéraux européens.

Le 7 juin,  le choix sera entre une Europe que nous socialistes nous proposons et celle qui démolit, a-t-il dit devant plus de 400 personnes, militants et associatifs réunis à La Bellevilloise, lieu culturel du XXème arrondissement à Paris, pour une soirée de défense des services publics.

Nous avons affaire - avec la droite et son chef de campagne, entendez M. Sarkozy - à deux gros mensonges car c”est un très grand menteur, a notamment déclaré l’ancien Premier ministre.

Le premier mensonge c’est d’avoir fait campagne pour nous expliquer que “si on voulait que la France se redresse, (..) il fallait démolir le modèle français !”. Ironique, Laurent Fabius a plaisanté sur les 2 ou 3 choses qui pouvaient vraiment empêcher la France de fonctionner comme les services publics, les syndicats, les journaux, les parlementaires…

Alors, après un incroyable “tête à queue”, aujourd’hui, le meneur de campagne de la Droite tente de se poser en “plus grand défenseur de notre modèle” !

Le 2ème grand mensonge ça a été de dire “avec nous, c’est l’Europe qui protège”.

Prenez les votes, les discours, les actes, depuis des années (…), l’UMP et Bayrou - qui est dans l’opposition à condition qu’il ne franchisse pas le périphérique - tout ce qu’ils ont pu démanteler, ils ne se sont pas gênés : ils l’ont fait !

C’est que dans l’Europe dirigée par la droite, un principe domine tout. Ce principe, c’est celui de la concurrence libre et non faussée. La devise de la République et du service public, c’est : liberté-égalité-fraternité. La devise de Jose Manuel Barroso, c’est concurrence libre et non faussée, a-t-il lancé, très applaudi.

Pour le Député de Seine-Maritime, pour comprendre la différence d’Europe entre celle gérée par la Droite et celle que nous voulons, il suffit de prendre l’exemple de l’hôpital car même là, ils veulent faire entrer la santé dans les logiques du marché.