Voir Venise et mourir, n'est-ce pas ? Ou mourir de n'avoir jamais vu Venise ? Douloureux et cornélien dilemme. Et plus encore : celui du voyageur qui ne sera jamais seul, mais toujours avec lui-même, enfermé dans son esprit.
Alors, comment se fuir loin de sa propre terre ? Douce illusion que de croire en un voyage qui serait si consciencieux qu'il vous en ferait oublier qui vous êtes. Cela dit, qui ne signerait pas pour une telle aventure ?
Henri, lui, préfère partir pour un prétexte assez banal : une série de conférences, car le but importe moins que la destination. La prestigieuse Italie, chargée d'histoires et d'Histoire.
Notre chronique du jour, c'est L'Italie à la paresseuse, d'Henri Callet, à lire... en dilettante.