L'auteure du Journal de Bridget Jones, Helen Fielding, a récemment fait part de ses observations sur la nature humaine en général, mais féminine en particulier. Aujourd'hui qu'elle est millionnaire grâce aux aventures de la débonnaire Bridget, Helen porte un regard amusé sur la société, sans s'être départie de son ironie rafraîchissante qui a aidé largement à les propulser, elle et sa carrière.
Ses remarques sur les aspirations féminines ne manquent à ce titre pas de pertinence. À 50 ans, elle a une vie bien remplie, mais considère que les femmes modernes sont quelque peu « perdues » dans leur désir d'une vie justement bien remplie. Elles se demandent d'être tout à la fois sexy et en forme, des directrices et des artistes, des femmes de carrière ambitieuses et des mères aimantes... Un sacré panaché.
Les femmes ont « le sentiment qu'elles doivent se lever à 6h du matin, aller à la gym, enchaîner sur une journée de travail et revenir tard, tout en ayant nourri 12 personnes pour le dîner. Il s'agit d'une maladie moderne ». Et de souligner que les photos que l'on aperçoit dans la presse féminine ajoute plus encore à cet écart titanesque entre la vie fantasmée et la réalité de leurs imperfections. Sur papier glacé, elles semblent soignées, reposées, bronzées, apaisées... même sans la magie de Photoshop.
Pourtant, il avait été récemment montré que la lecture de Bridget Jones pouvait améliorer de façon notable sa vie sentimentale, non ? « Cela m'est arrivé un jour que je me rendais à une séance de photos et que je me suis vue sur la couverture d'un magazine où j'étais totalement métamorphosée. J'ai pensé que oui, j'aimerais être telle que sur cette photo », explique-t-elle.
Une maladie moderne, celle de la femme surbookée et pourtant pétillante ? Le syndrome Bridget Jones aurait de nouvelles ramifications...