Si vous pensiez que la crise financière était la catastrophe du moment, vous n’avez rien vu. Une pandémie, ce n’est pas comparable, que ce soit en termes de risques physiques, d’impact économique, de liberté de mouvement. Pour le moment pas de panique, nous sommes à l’état d’alerte 3 sur une échelle de 6 mais en quelques jours, des Etats pourraient prendre des mesures drastiques comme fermer des frontières, mettre des citoyens en quarantaine, interdire tout déplacement. Par contre cet évènement est une réelle occasion d’utiliser et de tester les technologies issues du web 2.0, voici quelques exemples:
- Cartographie: on connait l’expertise de Google dans la cartographie. Sur cette carte on peut suivre tous les foyers d’infection classés en 3 couleurs: le mauve pour les personnes infectées, le rose pour les cas suspects, le jaune pour les tests négatifs.
- Mashups: le Journal du Net en donne cette définition: « Un mashup - “mixage” en français - désigne une application Web qui combine du contenu en provenance de différents sites. Cette application permet ainsi de créer un service nouveau grâce à l’apport des contenus de sites tiers. Ce nouveau service peut éventuellement être à son tour enrichi de contenus générés par les utilisateurs.» Le meilleur exemple dans le contexte présent est cette carte mondiale des alertes épidémiques qui agrège différentes sources le tout sur un socle Google Map.
- Twitter: vous le savez, je l’ai déjà écris, Twitter dans une situation d’urgence est fort utile et ramasse tous les autres médias sur le temps réel. Les détracteurs vont encore chialer sur les risques de désinformation mais il suffit juste parfois de bien identifier les sources pertinentes: @CDCemergency, @healthmap, @Veratect et @swine_flu sans oublier le moteur de recherche de Twitter qui est en feu sur le « # » Swine flu, en moyenne du 200 tweets à la seconde.
Pistes: HOW TO: Track Swine Flu Online chez Mashable
H1N1 - la carte des infections chez Zero Seconde