Penser la ville pour que les riches y vivent heureux : Dans les principales métropoles occidentales, l’immobilier flambe. Souvent, le prix des appartements y a doublé en dix ans. Si le phénomène paraît enrayé aux Etats-Unis, où la « bulle immobilière » se dégonfle, ailleurs il se poursuit, alimenté par le désir des privilégiés de consacrer une partie de leur fortune à l’achat d’une résidence secondaire (ou tertiaire…) à Madrid, Barcelone, Rome, Londres ou New York. La grande ville redevient désirable. Une fois nettoyée, ripolinée, enrichie, sécurisée, valorisée par de nouveaux musées, elle ne peut plus être peuplée par des habitants en manque d’argent et de culture. Et, justement, elle s’en débarrasse… Par François Ruffin-Monde diplomatique-Janvier 2007-Lire la suite...