Coucou,
Aujourd’hui, chers lecteurs haletants et allaitants, nous allons tenter d’inscrire ce blog dans le Livre Guiness des Records Débiles, en publiant la recette narrée de manière la plus rapide de l’histoire de la popote mondiale.
Parfaitement.
On retient son souffle.
Et on se lance.
Pour réaliser une brochette gambas-morille-lard, embrochez le tout et faites griller.
88 caractères. 13 mots. Bingo. Ben voilà, on est dans le Guiness. Trop fort.
Certes, ce n’est pas donné à tout le monde, mais toi aussi, en bossant comme un fou des mois durant, tu peux y arriver.
Envoyez les télégrammes de félicitations et dons en nature à:
Dr Slurp
Genf
Suisse méridionnale
Europe non alignée
Bizzzz
PS: Avant de rafler le record, il s’agit de faire mariner les crevettes crues (de grosses crevettes ou de petites gambas) avec de l’huile d’olive, une pointe d’ail haché, une bonne pincée de piment d’Espelette, du thym frais et quelques tours de moulin à poivre.
Les morilles seront menues, bien nettes et fermes, si possible dégottées par M’Zelle Sonson dans les sous-bois des contreforts jurassiens (facultatif). On les nettoie sous l’eau, et on les précuit cinq six minutes dans une mininoisette de beurre.
Le lard est paysan mais pas fumé. Il est taillé en dés d’une taille égale à l’épaisseur des morilles et des crevettes (soyez bien concentrés à ce stade, SVP).
Une fois le tout enfilé sur une pique (pique et colégramme), on bloque la brochette avec un petit bâtonnet d’oignon frais (le détail sublime, qui trahit le passé de scout du cuistot).
On assaisonne. Avant de faire dorer les brochettes une douzaine de minutes dans un peu d’huile d’olive, à feu mezzo.
Il est envisageable de se taper ça à l’apéro, en entrée ou en plat principal. Voire au dessert ou au goûter. Compter de une à 87 brochettes par personne. A déguster avec un verre de gamay à jus blanc boombastic, genre le Moulin-à-vent émouvant du Domaine des Côtes de Molières.
Quoi??!! Il est long mon poste-scriptôme??!! M’enfin??!!