Victoire difficile mais victoire quand même.
Les Lakers ont battu les Nuggets, non sans mal. Kobe, auteur de 40 points, peut bien être fatigué.
Les Lakers sont venu à bout des Nuggets avec pas mal de difficultés. Un match intense qui nous promet une série serrée. Melo enfile 39 points tandis que Kobe en met 40. La guerre est ouverte pour les deux potes.
Début de match difficile pour les Lakers. Ce sont d’ailleurs eux qui vont se mettre en difficulté puisque leur défense est des plus mauvaises. Dès son premier shoot, Billups jouit de tout l’espace qu’il veut et on peut alors déjà craindre le pire. Les Nuggets vont en profiter pour passer un 5 – 0 d’entrée de jeu et ce n’est pas Ariza, très présent dans les actions offensives mais pas toujours de la meilleure des manières, qui va pouvoir recoller au score tout seul malgré son premier panier du match. Enfaite, c’est plutôt son opposant direct qui va faire le show en attaque. Anthony est chaud et il le fait savoir. Avec 7 points dans les 3.30 premières minutes, il force un premier écart en faveur de son équipe : 10 – 2 et déjà on se demande si le match n’est pas plié au vu de la façon de jouer des Lakers. Le jeu offensif des Lakers se concentrent jusque là trop à l’extérieur, ce qui ne réussit pas vraiment. De plus, des passes à priori simples ne sont pas assurées et s’en suivent de bêtes pertes de balles. Malgré le réveil de Kobe, les Nuggets sont toujours aussi efficaces en attaque, ce qui ne permet pas aux pourpres et ors de se rapprocher. Les Nuggets qui sont, une nouvelle fois, bien aidé par une défense inexistante de leurs adversaires. On peut ainsi voir Néné venir d’une ligne extérieure, rentré dans la raquette sans contestation et aller planter deux points, sans contestation. En attaque, les Lakers cherchent un peu trop Kobe, ce qui stéréotype pas mal leur jeu. Pourtant, Bynum fait un bon boulot et le prouve lorsqu’il a la balle. Malheureusement, l’autre intérieur des Lakers, Pau Gasol est jusqu’alors assez transparent, malgré les quelques rebonds qu’il capte. De l’autre côté, Anthony continue son show et maintient les Lakers à bonne distance. Avec 15 points à son compteur personnel à 2 minutes de la fin du quart-temps, l’écart est alors de 13 points. Il faudra un back to back à trois points des Lakers, le premier de Walton et le second de Vujacic, pour que l’écart soit de moins de 10 points et ainsi bien s’en sortir après un premier quart-temps des plus difficile. 31 – 23.
Le début de ce second quart-temps est de meilleure augure pour les Lakers qui vont – enfin – chercher à jouer inside pour enfiler un 4-0 d’entrée et revenir à 4 petits points. Malgré tout, ils ratent encore des shoots ouverts à distance alors que ceux-ci semblent faciles. De plus, grâce à une bonne circulation de balle, ils en ont pas mal de shoots ouverts et c’est assez dommage qu’ils ne les mettent pas puisque l’écart n’en serait que plus réduit encore. Côté défense, c’est mieux. Bynum est là en dernier rempart et empêche les pénétrations faciles. Les visiteurs ratent en plus des points faciles. Incroyablement mauvais sur la ligne des lancer-francs depuis le début du match, ils se permettent même de rater des contre-attaques. Agacé par le piètre jeu de son équipe, coach Karl prend un temps-mort après un trois points de Walton qui fait revenir son équipe à 3 points. Puis Kobe revient. Et Kobe force. Trop en confiance, le leader des Lakers, même s’il se donne à fond, ne prend pas toujours des choix judicieux. Mais Anthony est mieux contenu et les Nuggets ne parviennent pas à recréer un écart conséquent, restant toujours sous la menace d’un retournement de situation. Peu après la moitié de quart-temps, les Nuggets vont énormément s’appuyer sur leurs intérieurs et surtout Néné qui va scorer 6 points en 1.30 minutes. Heureusement pour les locaux que Kobe a réglé la cible avec un shoot à trois points, ce qui leur permet de rester à bonne distance : 46 – 47 à moins de 3 minutes de la pause. Melo va inscrire 4 points consécutifs mais Pau Gasol et Josh Powell lui répondent de suite et après un dunk – dans une défense absente des Lakers, une fois de plus -, Fisher vient conclure la mi-temps d’un trois point, son premier panier du match, dans le corner afin de donner l’avantage à son équipe : 55 – 54.
Pour reprendre cette seconde mi-temps, Kobe va forcer un peu, du moins à distance puisque lorsqu’il rentre dans la raquette, il n’y a pas assez d’aide défensif et cela fini par un panier facile. D’ailleurs, les Lakers jouent énormément inside et cela fonctionne pas mal. En face, on joue plutôt à distance mais seul deux joueurs se distinct : Anthony et Billups. Les deux leaders des Nuggets vont assurer un gros travail offensif durant la première partie de ce quart-temps. Et lorsque la défense des pourpres et ors se concentre sur Billups, Anthony se trouve libre, reçoit la balle et score. Malheureusement pour les locaux, leur pivot va prendre sa 4ème faute après seulement 37 secondes dans cette mi-temps, ce qui va l’obliger à retrouver le banc. C’est donc Gasol qui va assurer le taf inside et il le fait plutôt bien après une première mi-temps plutôt médiocre. Mais si Gasol est bien dedans, ce n’est pas le cas de tout le monde. Voir Odom prendre plus de 8 secondes pour monter la balle alors qu’il n’y a aucune pression peut laisser les fans assez sceptiques… Vous l’aurez compris, les échanges sont à peu près équilibré et peu après la moitié de quart-temps l’écart est encore d’un point mais en faveur des visiteurs cette fois ci. Derek Fisher score 7 points consécutifs histoire qu’on ne pense pas que ses playoffs sont déjà terminés et Gasol prend pas mal de rebonds sous les anneaux adverses. La défense des Lakers est pas mal et, dès qu’elle monte encore d’un cran, les locaux en profitent pour aller mettre un panier facile qui, une fois accumulés, font beaucoup. Mais ils leur arrivent aussi de perdre quelques balles qui peuvent faire mal, ce qui va pousser à bout Kobe Bryant qui va prendre une faut technique pour contestation, justifiée ou non, j’en reparlerais plus tard. Billups va alors enchainer 5 points et, après un tip in de Gasol, Smith semble se réveiller et conclue le quart-temps sur un trois points. Les Nuggets sont en tête de deux points : 76 – 74 à l’entame du dernier quart-temps.
Des lacunes défensives vont à nouveau se faire ressentir chez les Lakers en ce début de quart-temps et voir Martin déposer un lay up devient presque chose banale. Les locaux vont, à nouveau, chercher à jouer inside mais Kobe rappelle qu’il a un bon shoot avec un tir primé auquel répondra Smith avec de se faire à son tour répondre par Farmar. Mais s’il faut ressortir un joueur en ce début de quatrième quart-temps, c’est Andersen. Le Nugget se bat énormément, que se soit défensivement ou offensivement. Lié à un Melo qui continue à avoir la main chaude, l’écart augmente dangereusement puisque le score est de 89 – 82 après près de 5 minutes de jeu. Les Lakers vont alors s’appuyer sur leur leader pour remonter, petit à petit. Kobe va inscrire 7 points à la suite, suivi d’un trois points d’Ariza tandis que les Nuggets, et particulièrement Anthony, passe pas mal de temps sur la ligne de lancer-francs. Avec une adresse loin d’être irréprochable, l’écart diminue et n’est plus que de deux points alors qu’il reste un peu plus de 4 minutes à jouer. Kobe est chaud et ça, les Nuggets l’ont bien compris. Le problème pour eux, c’est que les autres savent shooter aussi. Ainsi, lorsque la défense se resserre sur les pénétrations du numéro 24, Bryant lève les yeux et permet à Fisher de continuer son on match grâce à un trois points dans le corner afin que les Lakers prennent l’avantage : 97 – 96 avec 2.30 minutes à jouer. Mais Billups, jusqu’alors pas vraiment en vue, va confirmer son statut de leader avec un trois point afin de redonner l’avance à son équipe. Les Lakers joue alors énormément inside et beaucoup de fautes sont sifflées contre les Nuggets. Mais là n’est pas le tournant du match. Non, le tournant du match c’est lorsque, à 30 secondes du buzzer final et que les Nuggets sont menés de 2 points, Anthony Carter fait une mauvaise passe sur la rentrée. Ariza surgit de nulle part et chipe la balle. Kobe ira marquer deux lancer-francs et la messe est dite croit-on… Mais Mr Big Shot en a décidé autrement. D’un trois points impossible dans le corner, il relance le match et son équipe puisque avec 5 secondes à jouer, l’écart n’est plus que d’un point. Kobe sera envoyé sur la ligne et va marquer les deux. Les Lakers font alors une bonne faute pour envoyer Smith sur la ligne de réparation. Il marque le premier et rate volontairement le deuxième. Mais c’est un Lakers, Kobe Bryant, qui vient prendre le rebond. Les Lakers s’imposent sur le fil, 105 – 103.
Une victoire, oui mais une victoire qui ne rassure pas grand monde. La défense californienne a montré de grandes faiblesses et les intérieurs n’ont pas toujours su s’imposer, surtout Bynum. Néanmoins, notre grosse présence aux rebonds offensifs nous aura sauver. Lors du Game 2, il faudra être plus concentré et bien mieux appliqués en défense sinon il ne serait pas impossible de nous voir aller dans le Colorado en ayant perdu l’avantage du terrain. Dernière petite précision, je tiens à parler des arbitres. Loin d’être à la hauteur, ils auraient pu couter le match d’un côté comme de l’autre. Sur le dernier trois points de Billups, celui-ci met le pied sur la ligne. Non sifflé. Sur un jump shoot de Kobe, Jones vient devant lui, se met droit, pas de contact. Sifflé. Ce n’est que deux exemples parmi d’autres et espérons que le corps arbitral se montrera plus à la hauteur lors de la prochaine rencontre.
Kobe: “Dès que j'ai senti que nous n'avions pas l'énergie, j'ai du prendre sur moi-même pour montrer l'exemple. C'est juste une partie de mes responsabilités de cette équipe.”
Lamar: “Nous devons utiliser son talent. Il a été incroyable. Il cherchait la balle. Kobe est toujours présent pour t'aider ou pour t'en sortir.”
Phil Jackson: “Kobe était notre opportunité de scoring. Nous avons eu très peu d'autres solutions. Il a musclé sa manière de faire. Nous avons gagné ce match sur l'énergie. Ils ont été plus costauds que nous et ont mis la pression. Nous voulions être assez proche d'eux à la fin. Et pour cela, nous avons eu quelques bons stops qui nous ont aidé.”
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