Là, dans mon fauteuil de vieux gars, aucun pouvoir, nul opportunisme, pas l’ombre d’un carriérisme n’obture mon petit chant en conscience. Viens à moi, monde du repli globalisé, où l’amassement frileux cornaque nos parcours sans retour.
Cumuler les biens, les croyances, justifier son passage ici-bas, seul fruit du hasard, par l’archaïque adoration d’un dieu, avers d’un instinctif mépris pour les égarés, rétifs à tout embrigadement, y compris celui
Idéologies autarciques qui s’incarnent pour amoindrir la dignité de chacun sous couvert de contrer les drames engendrés par le système en place. Fanatisme religieux qui consolide l’ancrage des quelques potentats, et de leur servile clique apparatchik, que jamais on ne verra se faire exploser ou se sacrifier pour le prétendu triomphe de la cause… Mortifères foutaises !
Tous ces escrocs de la vie qui font du globe un atroce terrain de luttes voudraient, en plus, bâillonner toute source blasphématoire, toute amorce d’opposition. Douillettement calés pour perpétuer leur tyrannie, ces conchieurs de l’humanité s’abreuvent du jus des sacrifiés et du sang des minorités.
Paradoxe : Internet ne fait qu’amplifier les divergences, chacun propageant sa conception sur la toile sans jamais s’essayer à comprendre l’ennemi déclaré. Triste farce du « village planétaire », oxymore idyllique que la seule évolution des communications et du transport ne pouvait
Rabelais, renais ! ils amplifient leur folie : progrès technique sans éthique mine l’âme…
D’un coup, j'ai un besoin pressant, gargantuesque, à honorer contre l’édifice religieux du coin !