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Implants courts pour des reconstitutions unitaires postérieures au maxillaire
Publié le 21 mai 2009 par DentisfuturisLa possibilité d'utiliser des implants cours dans les reconstructions postérieures au maxillaire devrait théoriquement simplifier le traitement en diminuant le besoin de chirurgie d'augmentation du niveau osseux.
Le but de cette étude rétrospective fut d'évaluer les taux de succès et d'échec des implants courts (inférieur ou égaux à 9 mm) en région maxillaire postérieure, restaurés avec des couronnes individuelles. Un total de 979 implants furent placés en position de molaire maxillaire, et restaurés avec des couronnes individuelles. Les implants en fonction furent suivis pendant 84 mois. Les résultats furent discutés en termes d'application clinique et d'indication à l'usage. Les taux de succès cumulés en fonction furent de 94,5% des implants placés en position de première molaire maxillaire et de 98,7 pour les implants en position de seconde molaire maxillaire ce qui donne en tout un taux de succès clinique cumulé de 95,1 pour plus de 84 mois. Ces résultats suggèrent que des implants non-fraisé de 7 à 9mm de diamètre de long peuvent être utilisés avec succès au maxillaire en région molaire pour des restaurations par couronne unitaires.
La reconstitution du maxillaire postérieur atrophique est souvent compliquée par la présence d'un sinus pneumatique, de crête de résorption post extractionnelles aussi bien dans le sens apico-occlusales que bucco-palatin, d'une qualité médiocre d'os fréquemment retrouvée dans cette région et de forces fonctionnelles et parafonctionnelles non-négligeables qui agissent au niveau des restaurations implantaires.
On a utilisé de nombreuses techniques pour augmenter le volume osseux au niveau d'un maxillaire postérieur atrophique précédant ou au cours du placement d'implant, offrant ainsi la possibilité de placer des implants long et/ou larges au nivaux de l'os hôte ou régénéré dans un effort pour améliorer les paramètres osseux susmentionnés.
Des techniques comme, une augmentation sinusienne utilisant une approche de Cadwell Luc ou une utilisation d'ostéotome, une augmentation vestibulo-linguale et ou apico-occlusale des crêtes osseuse en employant divers matériaux ou techniques, et l'introduction d'implants larges pour augmenter l'os en contact avec l'implant ont tous démontré des taux de succès significatifs dans des essais cliniques sur humains.
Théoriquement, le placement d'implants cours devrait diminuer le besoin d'une thérapie d'augmentation osseuse. Pourtant un certain nombre d'études ont rapporté une diminution du taux de survie de l'implant lorsque des implants inférieures ou égaux à 10 mm de longueur de type Brannemark était placés. (9-19)
A contrario, divers chercheurs, utilisant la méthode FE12 (Finite Elementral Analysisis) ont démontrés que les forces horizontales et verticales placées sur les implants étaient distribuées en priorité sur l'os crestal, par rapport au niveau de la totalité de l'interface implant/os. (20-22)
Ces découvertes ont conduit Lum (20) à conclure que les implants cours servaient aussi bien que les implants long". L'interface des piliers implantaires (I/A) a aidé les chercheur à déterminer où les forces était reçue. En utilisant la FEA, Hansson a démontré que les pics de cisaillement interfaciaux étaient localisés au niveau de l'os marginal péri-implantaire que ce soit avec les interfaces coniques plates ou conique I/A.
Ten Bruggenkate et al (24) ont rapporté que le placement et la restauration de 253 implants de 6mm de long sur 126 patients, placé en utilisant les protocoles d'insertions acceptés par le fabriquant, avec un suivi de 7 ans de fonction.
L'étude a démontré un taux de succès cumulatif global de 94,3% après 6=ans de fonction. 4 des 27 implants placés en position de molaire maxillaire ont été en échec au cours de l'étude. Ces implants étaient restaurés au cours d'un traitement qui cumulait divers systèmes de fixation, aussi bien des restaurations fixes que des restaurations utilisant un système d'overdenture.
Le but de cette étude fut de vérifier le succès ou l'échec des implants de 9mm utilisés pour le remplacement des premières ou des secondes molaires maxillaires à des fins de restauration par couronne unitaire dans 4 cliniques dentaires.
:: MATERIAUX ET METHODES
Après une revue complète de l'historique médical du patient, on a classé certains de ceux ci comme ne pouvant être en mesure de faire l'objet d'une thérapie implantaire selon les critères suivants.
1)) la présence de diabètes incontrôlés, de maladies immune, on d'autre conditions de contre indications systémiques
2) patient ayant subie une thérapie d'irradiation de la région tête et cou dans une période de 12 moins précédant la proposition de la thérapie
3) patient ayant subie une chimiothérapie dans une...
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