Paru le 2009-05-21 14:53:00
Monde - Un rapport de l'ONU appelle les gouvernements à lutter plus efficacement contre les catastrophes naturelles en s'attaquant aux "risques sous-jacents". Si rien n'est fait en ce sens, ce sont des millions de vies qui seraient en danger.
Dimanche à Bahreïn, dans l'île du golfe Persique, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a publié le rapport Réduction des risques de catastrophes : bilan mondial 2009.
Entre 1975 et 2008, ce sont 8 866 désastres qui ont tué 2 284 000 personnes et le bilan souligne que la dégradation de l'environnement, le réchauffement climatique et l'urbanisation anarchique ne font qu'accroître les risques.
Les écosystèmes peuvent amortir l'impact de certaines catastrophes naturelles mais la modification dont ils ont été et sont victimes ne cesse de réduire cette capacité.
"Nous savons tous que les pauvres et les pays en développement sont ceux qui souffrent le plus des catastrophes" a déclaré Ban Ki-moon avant d'ajouter que "les trois-quarts de ceux qui périssent à la suite d'inondations se trouvent dans trois pays asiatiques : Bangladesh, Chine et Inde".
Quant au Moyen-Orient, "les pays du Golfe ont été jusqu'ici moins exposés aux catastrophes. Néanmoins, la montée du niveau des mers menace Bahreïn, l'Égypte et Djibouti. Bon nombre d'autres pays arabes sont touchés par les séismes et par la sécheresse" a expliqué le secrétaire général de l'ONU lors de son discours.
L'Organisation des Nations Unies appelle donc tous les gouvernements à se mobiliser dès aujourd'hui pour prévenir les risques de plus en plus nombreux et dont les conséquences seront de plus en plus destructrices.
"En un mot, agir dès aujourd'hui pour atténuer les risques liés aux catastrophes peut être un des meilleurs investissements que puisse faire un pays" conclut Ban Ki-moon.