Le directeur de l'université de Toulon qui avait envoyé un courrier à plusieurs enseignants-chercheurs grévistes pour leur notifier qu'ils auraient des retenues sur salaires est même revenu sur sa décision. Il a déclaré que ces lettres étaient « nulles et non avenues ».
Pourtant quelques points de tensions existent encore. Le président de l'université de Toulouse I compte bien appliquer la loi pour les 4 % de grévistes déclarés. Il affirme qu'il ne fait « rien d'autre qu'appliquer la loi, sans état d'âme ». Pour lui il s'agit d'un « Simple principe d'équité » expliquant « je ne vais pas dire au personnel administratif qu'il n'est pas payé et payer les enseignants-chercheurs ! »
Dans d'autres universités comme à Rennes I, Nantes, Tours, Nice, Amiens, Reims Aix-Marseille II, Nancy I et Lyon I selon le Snesup-FSU on menace de faire des retenues sur salaires si les enseignants-chercheurs s'entêtent à bloquer les notes.
Le président de Toulouse I a utilisé ce moyen de pression. Il déclare avoir « envoyé une note de service stipulant que, conformément à la loi, une non-exécution d'une obligation de service, était assimilable à un fait de grève, donc passible de la retenue d'un trentième de salaire ». Il a précisé que maintenant « toutes les notes ont été transmises ».