Les économistes semblent d’accord, faute d’avoir eu le courage d’appliquer un régime suédois aux banques, on est parti pour le scénario japonais.
Un système financier faiblard, tenu à bouts de bras par l’état. Mais un état salement endetté, et qui devra imposer ferme. En conséquence, une économie qui est mal alimentée.
En fait, il n’est pas certain que le scénario soit aussi homogène que cela : la Chine va plutôt bien. Peut-être va-t-on avoir un jeu du gendarme et du voleur entre créditeurs et débiteurs (Angleterre et USA), qui essaient par tous les moyens monétaires d’exporter leur crise. Résultat : fourmi, cigales et dindons de la farce ?
De même pour les entreprises.
- Les producteurs d’énergie, par exemple, sont riches. Ils devraient bien se porter. D’ailleurs la mise en coupe réglée des fonds sous-marins pourrait leur donner, outre un désastre écologique, de quoi alimenter l’effet de serre pour longtemps. Mauvais temps pour les énergies renouvelables ? Elles ont besoin d’investissements et de « l’anxiété de survie » de la population, ce qu’une économie anémique pourrait leur refuser.
- Pour les autres, il est possible qu’elles doivent se rabattre sur le scénario russe des années 90 : le troc.
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