Larry Page, cofondateur de Google a franchi la ligne jaune. Dans un entretien au journal britannique The Telegraph, celui-ci a déclaré : « Le fait d’avoir ces données personnelles a beaucoup de valeur. Moins on gardera de traces comme celles-là, plus on aura de chances de tous mourir ».
Rien de plus rien de moins. Selon Page, Google devrait donc conserver le plus longtemps possible nos données personnelles, mais pour notre bien. Une déclaration qui va à l’encontre des ambitions de l’Union Européenne qui souhaite réduire à 6 mois la durée maximale de conservation des données par les moteurs de recherche.
Une demande reprise en France par le président de la CNIL, qui a récemment invité les moteurs de recherche à demander le consentement de leurs utilisateurs s’ils souhaitent “enrichir les profils des internautes avec d’autres données extérieures”.
Pour l’heure Yahoo et Google conservent ces données pendant respectivement 13 et 18 mois une durée exorbitante mais tout à fait logique eu égard aux enjeux commerciaux. En effet, les données personnelles sont le rêve de toutes les marques, qui pourraient ainsi cibler leurs publicités et être sûres d’atteindre leurs cibles.
Mais au delà du coup commercial, la prédominance d’Internet n’a pas fini de poser des questions sur notre niveau de protection.
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