Quand ils ont clamé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on comprenait,
Quand ils ont crié :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on entendait,
Quand ils ont hurlé :
Repens, mais reprends-toi,
Je me demande ce qu’on espérait.
Quand ils ont balbutié :
Pardonne, pardonne-toi,
Pardon d’avoir cru,
Pardon d’avoir douté,
Je me demande ce qu’on saisissait.
Quand ils ont susurré :
Remets, remets-toi,
Remets ton collier,
Remets ta vie en laisse,
Je me demande ce qu’on percevait.
Quand ils ont chuchoté :
Permets, permets-toi,
Permets-toi le noir,
Permets-toi le blanc,
Je me demande à quoi l’on pensait.
Quand ils ont braillé :
Excuse, excuse-toi,
Excuse-toi pour tes fautes,
Excuse aussi celles des autres,
Je me demande ce qu’on écoutait.
Quand ils ont chanté :
Refais, refais-toi,
Refais-toi un jour,
Refais-toi une nuit,
Je me demande ce qu’on imaginait.
Quand ils ont bramé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on retardait.
Quand ils ont beuglé :
Repens, repens-toi,
Je me demande ce qu’on prévoyait.
Quand ils ont rugi :
Repens, mais reprends-toi,
Je me demande ce qu’on attendait.