Thierry Lemarié (président du HC Quévert, N1 hockey). " Je ne suis pas jaloux du Goëlo et je trouve tout à fait normal que ce club se voit attribuer une subvention. Par contre, je trouve scandaleux qu'on puisse reconduire une telle somme à une formation qui, au vu de ses résultats (NDLR : 2 victoires en 26 matches et relégué en pro B), n'a pas la preuve de la bonne utilisation de ces fonds. Dans le cadre du rink-hockey, on peut de même s'indigner qu'une subvention identique soit attribuée à des clubs qui n'affichent pas les mêmes réussites. La réussite est la résultante d'efforts conjugués et d'un travail incessant pour la provoquer. Il semble normal que cet effort soit récompensé à sa juste hauteur. Le département s'arrête à Jugon, et la majeure partie des subsides va au bassin briochin. "
Michel Beaudic (président du RAC Saint-Brieuc, N1 hockey). " Ce sont les mêmes subventions que l'an dernier. Nous sommes amateurs et nos subventions sont moindres (70 000 €) car les charges ne sont pas les mêmes que si nous avions un statut professionnel. En cas de descente, le club concerné reçoit la même subvention que celle de l'année écoulée. La règle est connue de tout le monde ".
Isabelle Le Boulch (vice-présidente du Stade briochin, responsable de la section féminine D1 football). " Bien sûr que nous n'avons pas assez de subvention (80 000 € pour la saison 2008-2009). Notre équipe évolue en première division et effectue 13 000 km pour 11 matches. L'équipe B en fait 7 000. Nous avons un centre de formation. C'est vrai que l'on reçoit une subvention du conseil général, plus des frais de déplacement mais par rapport à notre niveau, ce n'est pas suffisant. D'ailleurs à partir de la saison prochaine, les équipes féminines de D1 peuvent prendre un statut professionnel. Seuls les clubs qui ont les moyens pourront le faire. Ce n'est pas notre cas à moins que l'on nous garantisse une subvention de club professionnel... "
Jean-Pierre Le Bars (président du Saint-Brieuc Basket, N2M). " On peut s'étonner de voir que le budget communication du Saint-Brieuc volley (100 000 €) soit du même montant que la subvention globale votée pour le basket... Il s'agit d'un choix politique et je le respecte. "
Bruno Grosvalet (président de l'Union Saint-Brieuc/Ploufragan, N2F basket). " On ne doit pas tout attendre des subventions. Les clubs de haut niveau doivent aussi s'orienter vers le partenariat privé pour ne pas mettre le citoyen à contribution. A Saint-Brieuc, le basket est plus porteur que le volley, c'est une évidence. Dans cette ville comme dans le département, il y a toujours eu une culture basket. Nos filles montent en nationale 2 et à ce jour, je ne sais pas quelle sera notre subvention. Ce qui est sûr, c'est que le basket féminin est en plein essor, son niveau de jeu s'est élevé et séduit un public de plus en plus nombreux. "
Michel Gouédard (président de l'UC Briochine, DN1 cyclisme). " Les élus ont décidé de mettre à égalité En Avant de Guingamp et le Saint-Brieuc Volley, c'est leur choix même si on ne peut pas comparer les deux mais quelque part, c'est peut-être injuste. Le citoyen que je suis s'interroge : faut-il continuer à attribuer de telles sommes à une équipe aux résultats médiocres ? Le basket pro apportait une autre image, il attirait plus de monde que le volley aujourd'hui. "
Alain Sarré (président de Cesson Saint-Brieuc, N3M volley-ball). " Je suis choqué de voir autant d' argent versé par les collectivités dans le sport professionnel. C'est démesuré ! Cet argent, c'est une partie des impôts payés par des personnes qui touchent à peine le SMIC... "
Philippe Chevé (président de l'AL Loudéac N3M handball). " Je n'émettrais pas d'avis sur le sport professionnel. Par contre, en ce qui concerne le sport amateur, je trouve que le conseil général est exemplaire. Notre club est aidé pour le tiers d'un emploi d'éducateur sportif et les subventions que nous recevons nous permettent de continuer à exister. "
Guénolé Le Noanès (président du Guingamp, N3M handball). " L'importance de la subvention allouée aux deux clubs m'interpelle, même si En Avant reste la meilleure vitrine pour le département. C'est un peu choquant, surtout quand on sait que le Goëlo volley descend. En ce qui nous concerne, on a demandé, début janvier, une subvention complémentaire de 16 000 € destinée uniquement au fonctionnement du club. On attend toujours une réponse, on peut être un peu surpris. C'est tout de même une répartition un peu injuste. "
Frédérick Francilette (président du Saint-Brieuc volley, pro B) : " Je suis très satisfait du maintien de notre subvention. C'est une tradition qu'un club qui descend garde durant un an le maintien sans diminution de sa subvention. Au-delà de l'aspect financier, on a le sentiment que le conseil général et ses élus ont voulu marquer par ce vote la reconnaissance du travail de formation qui reste la raison d'être du club. "
Michel Moisan (président du skate-club de Loudéac, N2 hockey). " Sans les subventions du conseil général, les trois équipes départementales évoluant en N1 et en N2 ne tiendraient pas. Les Côtes-d'Armor sont un des rares départements à bien considérer le sport amateur et à le soutenir financièrement. "
Article extrait de guingamp.maville.com
Publié par Rédaction le 20/05/09