
Pour l'auteur, c'est bien là le signe de ce que nous nommions une Culture de la peur en Occident. Si juridiquement les extrémistes ont perdu, ils ont de fait gagné au Royaume-Uni en perpétuant l'angoisse de l'éditeur - que l'on ne blâmerait pas pour autant.
Pour la presse anglaise, c'est une nouvelle forme de censure qui s'exerce puisque l'ouvrage est désormais interdit non pas par le gouvernement, mais « par un ordre religieux tyrannique ». L'inquiétude ne semble cependant pas se manifester auprès des librairies susceptibles de le vendre, puisque ces derniers n'ont pas encore manifesté d'appréhension à son égard.
Alors que Jones a repris les droits du livre pour l'Angleterre, l'éditeur Beauforts Books a été pressenti pour la publication, mais pour l'heure, l'éditeur dément formellement. L'auteure recherche donc activement un éditeur prêt à prendre le risque.