Pour Gibbons, leur utilisation par les directeurs d'école n'est destinée qu'à marginaliser les bibliothèques, dans un effort qui s'était auparavant appuyé sur le coût de ces espaces dédiés au livre et la lecture. Selon ses propres chiffres, 20 % des écoles ne disposent pas de bibliothèques et dans la campagne qu'il mène, il souhaite que le gouvernement, avant de contraindre à la présence d'un EVA se démène pour que toutes les écoles puissent jouir d'une bibliothèque.
Le secteur scolaire se retrouve alors emprisonné et sa seule échappatoire, pour reprendre à peu près Hugo, est bien de créer des espaces de lecture avec des livres et non de mettre des robots un peu partout. Une chose vitale, précise Tricia Adams au Bookseller : la présidente de la School Library Association fait valoir qu'en période de coupes budgétaires, l'achat de livre reste encore plus intéressant et économique que l'investissement dans ces coûteuses plateformes.