Le bain et le miroir : quand Cluny nous raconte la Beauté

Publié le 20 mai 2009 par Dianed

Du 21 mai au 21 septembre 2009, le musée de Cluny et le musée d’Ecouen s’associent pour proposer deux expositions d’envergure autour des soins du corps et des cosmétiques de l’Antiquité au Moyen-Age. Découvrez ces merveilleuses petites délicatesses féminines et tous les objets liés au rituel du bain et de la beauté comme des pinces à épiler datant de l’empire romain, des miroirs, des fards, des peignes et autres détails du quotidien !

Hier j’ai eu l’occasion de profiter du vernissage de l’exposition pour découvrir ces merveilles du musée de Cluny, voici donc un court compte-rendu :

Réel plongeon dans une atmosphère de bien-être et de pureté, c’est au sein du frigidarium des Thermes de Cluny, vestige de l’ancienne Lutèce, que l’on découvre tous les secrets de beauté des femmes de l’Antiquité. Cette exposition nous balade dans un monde bercé par une Vénus s’essuyant et une Aphrodite accroupie où se dissimulent les secrets de leur éternelle jeunesse ; ces nécessaires de toilette, ces flacons à parfums, ces boîtes à fards, ces miroirs, ces accessoires de coiffures qui font encore rêver les femmes d’aujourd’hui.

Quant à la scénographie, je ne vous cacherais pas que j’ai été assez déçue.. Évidemment le monde drainé par le vernissage n’a pas arrangé les choses, mais selon moi présenter une série de vitrines sur table alignées les unes après les autres et proposant un parcours en zig zag n’est pas la chose que je préfère..Le fait est que la première ligne de vitrines étaient tellement remplie de monde que je n’ai pas pu y accéder pour admirer les objets présentés. De plus, nous n’arrêtions pas de nous bousculer étant donné que le sens de circulation dans ces fameux couloirs de vitrine n’a pas été indiqué; les bouchons et les carambolages étaient donc inévitables..
Ensuite, le musée de Clnuy a souhaité innover dans la présentation de ses cartels en utilisant des cartes électroniques. Recyclables, toujours nets et dynamiques, ils sont cependant assez petits et pas souvent bien placés. Par exemple, quand un simple cartel de 20cm sur 10 présente 4 ou 5 oeuvres et que ces dernière sont présentées dans plusieurs longues vitrines, on a tendance à oublier ce que l’on a lu au début lorsque l’on arrive à la dernière œuvre. J’ai aussi entendu des visiteurs se plaindre du manque d’explications approfondies des cartes, la signification de certains mots, la pertinence de cette pièce au sein de l’exposition, etc.

En dehors de ces quelques petites critiques, les oeuvres présentées sont dignes de l’exposition que j’attendais tant !