Quand deux partis sont endettés par leurs candidatures à la présidentielles que font-ils ? Ils trouvent un accord avec leur conscience et avec la bannière unificatrice du milliardaire irlandais : Declan Galey.
Du coup, surprise, le souverainiste de Villiers se voit transformé - par cette alliance - en…proeuropéen. En effet, sur le site de Libertas, on retrouve cet extrait de la convention du mouvement qui s’était tenu le 1er mai : « Le projet de Libertas c’est précisément que l’Europe renoue avec l’esprit du traité de Rome, avec l’Europe que souhaitaient ses pères fondateurs ».
L’Esprit du traité de Rome ? Certains au MPF se sont étranglés sur cette phrase et ont décidé purement et simplement de claquer la porte. Ainsi Paul-Marie Couteaux, député sortant MPF a-t-il pris sa plume pour écrire à De Villiers : « Cher Philippe, je n’ai pas écrit ce que j’ai écrit depuis Maastricht pour célébrer à Rome (…) le traité de Jean Monnet. Ouvrez enfin les yeux.»
Magie de l’Internet et de la campagne, ces mots rappelant le projet de Libertas n’apparaissent ni dans les discours de de Villiers, ni dans le « fantomatique » programme de la campagne Libertas.
Au lieu de cela, De Villiers n’a rien trouvé de mieux que d’engager comme directeur de la communication un ancien du parti ultralibéral… Alternative libérale. Un comble pour le souverainiste protectionniste qui du coup en est réduit à essayer d’exister uniquement via Internet.