Les sectes ont en effet bien évoluées. Loin de l’image d’Epinal des mouvements paraspirituels ou new age des années 70-80, celles ci prennent désormais de nouvelles formes. Ainsi, sous couvert de formation anti-stress ou de coaching personnel se cachent de véritables mouvements sectaires, qui utilisent ces paravents à des fins de prosélytisme.
Pire, les sectes chercheraient à faire de l’entrisme dans les organisations internationales (OSCE, ONU) en se cachant derrière des ONG. La Miviludes en a fait les frais elle même, quand mardi dernier, trois inspecteurs du bureau de l’OSCE se sont en effet présentés à son siège afin d’auditer la Miviludes pour vérifier qu’elle ne porte pas atteinte aux droits de l’homme et à la liberté religieuse.
Coïncidence ? L’Eglise de scientologie, considérée comme une secte en France - mais pas en Espagne par exemple - avait dans un récent rapport appelé l’OSCE à « surveiller étroitement les activités de la Miviludes et de son nouveau président, afin de détecter toute violation des principes de liberté de religion».
Un lobbying qui apparaît donc s’être avéré efficace au vu de l’audit lancé par les inspecteurs de l’OSCE et qui doit donc nous permettre de rester vigilant face à la dérive sectaire qui pourrait apparaître, même au plus haut sommet.
Il faut ainsi se rappeler de l’accueil chaleureux que Sarkozy, à l’époque Ministre de l’Intérieur, avait réservé à un des plus grands ambassadeurs de la Scientologie dans le monde : l’acteur Tom Cruise.