Que ce soit en raison de l’obtention de la première carte génétique de l’obésité, de la prévalence de l’obésité adulte qui augmente constamment, des prévisions qui restent assez alarmistes concernant les cas d’obésité infantile, …, il fallait réagir face à la situation.
Ce problème de santé publique a conduit le Dr Pierre Azam, agissant sur les questions de nutrition depuis vingt ans, à fonder l’Observatoire de l’Obésité, en réunissant autour de lui un comité d’experts. L’obobs se présente comme un outil d’information et de prévention pour mener une réelle lutte contre l’obésité, considérée aujourd’hui comme une véritable épidémie mondiale.
Souvent rappelé, le caractère urgent de ce problème de santé finit toujours par retomber, sauf polémiques alarmiste et alarmante dans l’actualité. En vingt ans, l’attention est moindre et l’obésité n’est plus aussi gênante dans la vie courante, étant mieux intégrée dans la société.
Pourtant, les personnes touchées présentent un terrain fragilisé faisant parfois rapidement basculer les problèmes de santé classiques du côté des pathologies lourdes, se traduisant souvent par une grande souffrance morale, psychologique ou physique et des décès prématurés. Il est pourtant possible d’éviter cela par une prise en charge globale du problème et des patients, et en travaillant notamment sur la prévention et l’éducation.
Les pouvoirs publics français ont évoqué dès 2005 le projet d’un Observatoire de l’Obésité, sans suite. Pour combler cette lacune, l’obobs naît aujourd’hui. S’appuyant sur un comité pluridisciplinaire, composé de professionnels de santé, universitaires ou non, mais également d’un sociologue, d’un publicitaire habitué aux problématiques alimentaires, d’un préparateur physique, d’un psychiatre-psychothérapeute, des associations de patients obèses (CNAO), le but est de proposer un recensement et un suivi de l’information, tout en apportant un regard plus ouvert et complet sur les problématiques liées à l’obésité. Accompagner, aider, soutenir les malades et leurs familles apparaît également de plus en plus nécessaire, à l’heure où les offres de soins et de solutions chirurgicales (shunte, anneaux ou ballons gastriques) se multiplient.
Du côté du grand public, l’obobs veut enfin réintroduire de la confiance entre malades et soignants en proposant des objectifs réalisables, adaptés à la réalité et à la personnalité de chacun. Il faut ouvrir le champ des possibles, être plus près et à l’écoute des patients. Face à un « terrorisme » de l’hygiène et de l’équilibre alimentaire, l’Observatoire de l’Obésité se positionne de façon volontariste et humaine, sensible et pragmatique.
La qualité des aliments et leur contrôle, la notion du bien-être, au travers de l’oralité et du plaisir d’une alimentation bien intégrée à la vie d’aujourd’hui, des enfants comme des adultes, est également un champ de réflexion et d’intervention de l’obobs.
Du côté des professionnels, l’Observatoire de l’Obésité, souhaite agir dès que cela est possible en complément des missions institutionnelles et des recherches médicales actuellement en cours, pour favoriser et encourager les actions des pouvoirs publics et des acteurs concernés. L’obobs se doit d’être un accélérateur de prises de décisions concrètes pour enfin apporter des solutions à ce problème majeur.
Pour en savoir plus : www.obobs.net
Selon communiqué