Comme je l’ai déjà dit auparavant moi et les journaux gratuits, ce n’est pas totalement gratuit. C’est vrai que j’ai une dent contre la gratuité. Ça cache toujours quelques entourloupes. Et si ça coûte rien ça cache au minimum l’arbre qui cache la forêt. Bon arrêtons les cachotteries et rendons hommage à 20 minutes qui a révélé en premier l’affaire des bidasses en folie ! ça remonte à une semaine et 20 bonnes minutes, mais bon…
En Suisse, je me suis toujours senti en sécurité. Tout d’abord, notre pays est par essence neutre. Neutre comme essence, dépourvue de toute agressivité. Neutre de toute envie belliqueuse. La Suisse c’est la Croix Rouge, le siège social des réfugiés de tous bords et de toutes les fractions, la gardienne des conventions de Genève…Mais pas toujours une bonne avocate…Etc…Etc. Je ne vois pas pourquoi on a un département militaire, des soldats, des recrues, des casernes en quarantaine à la première alerte aux virus, des engins de la mort qu’on manipule maladroitement sur sol helvétique…On en fabrique même…Etc…Etc… Qui va nous en vouloir ? A part l’envie d’attaquer nos banques pour des raisons pas tout à fait neutres ! Ce n’est pas un secret…bancaire !
Un fusil a disparu à la caserne des Vernets la semaine dernière. Et alors ? C’est quoi le problème ? ça part certainement d'une noble intention. Quelqu’un qui s’intéresse aux armes a voulu faire ou se faire cadeau d’une arme de service. Une décoration, rien qu’une décoration sur un mur neutre avec comme cadre une arbalète, un couteau suisse et un fusil d’assaut. Moi ce que j’aime dans ce genre d’affaire, ce sont les communiqués des communicants. Morceaux choisis par le pourfendeur des contradictions :
-«D’habitude, l’arme est mise sous clé séparément. Mais comme durant cette semaine réservée aux cadres rien n’était prévu pour le rangement des fusils, nous les avons simplement glissés dans nos casiers ou sous nos lits» dixit un témoin peut être bien chasseur de trophées militaires qui a participé à la veillée festive qui a précédé la disparition du délit. Les gradés ont tous les privilèges même de passer entre les goûtes des casernes !
- L’entrée principale de la caserne n’est protégée que par un digicode. Il est relativement facile à retenir. Surtout, il n’a pas été changé depuis des années» dixit le même témoin bavard qui livre à James Bond la faiblesse de nos sentinelles « digicodèes »
-«Il y a bien suspicion de vol d’arme. L’enquête de la police militaire, confiée à une juge d’instruction, devra établir les circonstances exactes de cette disparition» dixit avec prudence, un porte-parole de l’armée qui sait bien noyer l’arme dans la suspicion
-«il faut toutefois d’abord retrouver l’arme pour confirmer qu’elle a été volée avec sa culasse. Et qu’elle est donc opérationnelle» dixit la juge porte parole de la justice militaire, un régal de neutralité et une belle langue de merisier !
Une semaine après les faits, le voleur collectionneur d’armes n’est toujours pas arrêté comme le cuisinier au préservatif du McDo, mais ce dernier a encore la frite, son affaire se traite chez l’oncle Mac alors que le voleur du fusil d’assaut a affaire à notre redoutable police…militaire…qui enquête sous les lits des cadres fêtards !
Voir mon reportage A pieds:
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Rubrique Pierre Maudet
Conseiller administratif responsable du Département de l'environnement entre autre chasseur d'affiches sauvages: en rapport avec cette rubrique, les liens suivants:Affiches sauvages, Genève, n'est pas une poubelle et Pierre Maudet, j'adore!
Du bonheur sur les quais... Quelle heure... Patrimoine... Attention, chien méchant...Affaires de femmes!
Dur, dur...
Incivilité... La photo du jour:
L'incompris! Photo prise au quartier Saint-Gervais.
Magnifestation vietnamienne confidentielle vers 17h30 devant l'ONU pour la liberté des religions: La citation du jour:"La période qui s'ouvre sera difficle pour nos entreprises et il est plus que jamais impératif d'accélérer l'amélioration des conditions-cadres qui leur sont indispensables". François Naef, président de la Chambre de commerce, d'industrie, et des services de Genève. Agenda: Et demain est un autre jour!