Le marathon de Genève, est-ce la fin ?

Par Haykel

Pendant une bonne partie de la journée on a vécu un scénario écolo. Plusieurs rues de Genève ont été interdites d’accès aux véhicules, y compris aux transports publics.  « La Rue est à vous » grâce au marathon de Genève,  5ème et paraît-il dernière édition faute de sponsors et ras le bol des organisateurs qui se plaignent du manque d’enthousiasme de la Ville de Genève. Il y a eu du monde aujourd’hui sur les quais et autour de la rade. 3600 coureurs, 600 bénévoles et plusieurs milliers de spectateurs-supporteurs. Une organisation impeccable, une course spectaculaire avec comme toile de fond le Jet d’eau et l’horloge fleurie, des participants de tout âge et de tout niveau. Certains ont abandonné d’autres sont allés jusqu’au bout, plusieurs ont terminé la course exténués mais heureux de franchir la ligne d’arrivée sous les bravos d’une foule nombreuse. Deux boucles de 21 km ça use les pieds, ça fatigue les mollets, ça donne soif au gosier, ça mouille le short et le maillot mais ça procure à celui qui s’adonne à ce sport un moment de bonheur inoubliable.
Un marathon qui draine autant de monde dans nos rues un dimanche de mois de mai ne doit pas disparaître. Je suis fier de voir ma ville accueillir ce genre d’attraction. La plupart du temps Genève le dimanche est une ville mortelle d’ennui ou rien ne se passe. Et pour une fois qu’un spectacle dominical s’installe dans nos rues on ne va pas bouder notre plaisir. Genève Tourisme et la Ville de Genève doivent s’impliquer davantage dans cette manifestation et la sauver. Il y va de la crédibilité de la Ville. On n’organise pas cinq éditions de suite et après jeter l’éponge par manque de volonté politique et désertion de quelques sponsors. Les organisateurs ont mis cinq longues années à faire de cette manifestation un rendez-vous sportif incontournable qui attire des coureurs et des spectateurs heureux de participer chacun à sa manière à l’animation d’une ville. A l’instar de bon nombre de pays, le marathon organisé par une ville fait parti du patrimoine sportif et touristique. Pourquoi Lausanne, Zurich, Berne ou Bâle n’ont pas ce genre de problème ? J’espère que le marathon de Genève survivra aux querelles et dépassera le problème des moyens.

La bénévole du jour:
Rubrique Jet d'eau:
Voir mon reportage Rubrique Pierre Maudet

Conseiller administratif responsable du Département de l'environnement entre autre chasseur d'affiches sauvages: en rapport avec cette rubrique, les liens suivants:Affiches sauvages, Genève, n'est pas une poubelle, Pierre Maudet, j'adore! et Sécu-municipaux-cop!

Agenda: Et demain est un autre jour!