Je voulais simplement vous signaler sur Newzy.fr, un papier – assez succint – de André Mora sur la névrose des organisations, ou encore "l'irrationalité fondamentale de l'entreprise, issue de son histoire, de son contexte, de la personnalité de ses fondateurs". Tout cela, à la lumière de l'approche analytique, dont on sait qu'elle est un outil pour décrypter les invariants des organisations liés à leur genèse (et l'on sait que la psychanalyse s'intéresse particulièrement aux causes, à l'origine des choses humaines). Ne négligeons pas l'inconscient des entreprises, tel qu'il s'inscrit dans sa culture et ses pratiques relationnelles, nous dit en substance le consultant interrogé, Didier Toussaint.
Et puis, en suivant le fil, j'ai fait d'autres découvertes (c'est bien, Internet!). Je me suis retrouvé sur le blog de Didier Toussaint, qui m'a paru fort intéressant, et que je rajoute illico à ma liste de liens "à suivre". Dans une de ses notes récentes, où il interroge la question du pouvoir et de la solitude du dirigeant, à partir d'un livre de Pierre Bilger (encore une découverte, à ne confondre ni avec Philippe Bilger ni avec François Bilger!), qui avance cette idée, que j'ai tendance à partager : que la méconnaissance de l'entreprise chez les hommes politiques les conduit parfois à "mettre en oeuvre des solutions inconsciemment dévastatrices". L'inconscient, encore lui.