On pensait qu'on en avait terminé avec la baisse de l'immobilier aux Etats Unis. Las, les chiffres d'avril ont douché les plus optimistes avec un nombre de permis de construire qui s'effondre à nouveau à 494 000 en rythme annuel contre 530 000 attendus. Pourtant le marché réagit étrangement bien à cette nouvelle? Pourquoi? Décryptage.
Un plus bas depuis 1960 !
Avec une chute de 3.3% par rapport au mois dernier, le palncher est à nouveau percé. 494 000 permisde construire en rythme annuel, on avait plus vu ça depuis...1960 !
Il s'agit d'un véritable effondrement par rapport à 2008 sans compter que le nombre d'habitants sur le sol US a sensiblement augmenté depuis les années Kennedy.
Pourtant, le marché n'a pas fléchi comme on aurait pu s'y attendre. Le CAC termine en hausse de 0.9% et les marxh&és US se maintiennent dans le vert.
Parmi les signes encourageants, on note que la chute des permis a ralenti en avril (elle avait atteint 7,1% en mars). Et surtout, le nombre de permis de construire de maisons individuelles a progressé de 3,6%, après un plongeon de 5,5% en mars. En rythme annuel, on passerait ainsi de 360 000 à 373 000 nouvelles constructions.
Des chiffres alarmants mais des lueurs d'espoir
Les économistes s'accordent pourtant à penser que deriière les chiffres alarmants, le marché immobilier est en train de se ressaisir. Autre signal positif, le moral des constructeurs de logements est remonté pour le deuxième mois de suite en mai, après avoir touché le fond en mars, selon l'étude de mensuelle de l'Association des constructeurs de logements (NAHB) et de la banque Wells Fargo publiée lundi.
Pour Josh Shapiro, Chef economiste à MFR Inc., les primo accédants ont accès à des prêts qui sont de plus en plus accessible mais les prix de milieu à haut de gamme sont toujours beaucoup trop élevés. Si l'immobilier aux Etats Unis a plongé le pays et plus largement l'économie mondiale dans la recession, il ne faudra pas compter sur ce secteur pour refaire partir la croissance avant de longs mois.
Un marché euphorique malgré des chiffres préoccupants
Le marché ne veut toujours pas voir cette avalanche de nouvelles catastrophiques. Les bulls ont chaussé les lunettes roses et beaucoup prétendent que c'est le dernier mauvais chiffre avant le retournement. En 2008, le second semestre devait également être celui de la reprise des marchés, avec les suites que l'on sait. Attention à ne pas trop anticiper la fin de la crise, le marché pourrait se montrer à nouveau capricieux en fin de mois...
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