J’ai assisté à mon deuxième cours de préparation à la retraite hier soir. Le sujet qui m’a le plus fait réfléchir, pour ne pas dire inquiéter, c’est de perdre le réseau social créé à mon travail.
Je suis un instinctif, en amitié, je ne fais pas d’analyse raisonnable, je me rapproche de ceux avec qui je me sens bien. Simple et compliqué à la fois. J’ai le défaut de mon instinct; je suis loyal, fidèle en amitié, parfois je vis des déceptions, mais c’est plutôt rare.
Présentement, je suis entouré de jeunes dans la vingtaine. Je les trouve merveilleux. Je les aime pour toutes sortes de raisons. Ils ne sont pas parfaits, mais ils ont tellement de belles qualités. Ils sont tous imprégnés de belles valeurs, celles qui sont rassurantes, qui font contraste avec ce que véhiculent parfois les médias sur les jeunes.
Ils démontrent une belle sensibilité, ils sont très humains. Ils n’ont pas peur de leurs opinions. Ils sont intelligents, d’excellents analystes. Ils ont le sens de l'humour, ils arborent le sourire avec facilité, ne rejettent pas l’expérience et sont respectueux. Vous avez surement remarqué que j’emploie à profusion le verbe être. Voilà. Ils sont. Savoir être, c’est ce qu’ils ont.
Ce soir, je leur rends hommage, je leur exprime mon respect, je leur offre mon amitié.
En cette période d’accommodements raisonnables, je les remercie de leur ouverture et de l’amitié qu’ils me témoignent. J’aime leur implication, je leur fais pleinement confiance.
Pour revenir au sujet de ce texte, c’est-à-dire, mon deuxième cours de préparation à la retraite, en fait, ce qui me dérange le plus, c’est de les perdre.
Lo x