Ah la vache , pas du tout content les producteurs de lait . Comme les producteurs de Rosé. Comme les pêcheurs , comme les fabricants d'accessoires auto, etc.. etc... En fait , rien ne va plus depuis que le prix du litre de lolo est passé de 32 à 20 centimes à l'achat par les grands fabricants de fromages. Prenons un schéma équivalent . Le carburant augmente à la pompe alors qu'il baisse à la production. Enfin presque , vu l'inertie . Alors il est temps de stopper le broutage des laitières afin d' augmenter la demande . Problème, la vache ordinaire broute et et broute ..et ça va de mal en pie. Pas question de tuer tout le troupeau. On pourrait peut être le congeler ..? Hier , on avait la maladie de la vache folle . Depuis plus rien. Pourtant, le bonheur n'est plus dans le pré pour les éleveurs de vaches à lait depuis les grandes surfaces font leur beurre en pratiquant des marges indécentes. Aujourd'hui , les négociations patinent dans le yaourt et rien ne semble apaiser la colère des agriculteurs au bord du gouffre financier.
Te cailles pas le lait Carlinette , ça va s'arranger >>
Au banc des accusés : le lait de Nouvelle Zélande qui inonde le marché hexagonal . Ce pays est vraiment une calamité . Non seulement , ils nous mettent des taules au rugby et nous exportent du mouton en veux-tu en voilà , cette fois le lait de vache. Philippe De Villiers , invité ce matin sur France Inter, prône la fermeture des frontières européennes. OUI à la vache française et hollandaise , NON à la vache Néozed !! D'autant que les Américains ont réussi à nous refiler du veau aux hormones. Et puis rappelez vous le lait chinois contaminé. Avec une économie libérale des bridés débridée , cette histoire bovine finira mal.