Denver, here we are !
Les Lakers ont dominé le match de bout en bout pour venir… à bout des Rockets. Victoire mérité, avec une défense rarement vue cette saison.
En commençant ce match, les Lakers appliquent une très bonne défense, ce qui va directement ennuyer les Rockets. Avec deux pertes de balles en autant de minutes, Houston aident bien les locaux. Les hommes de Jackson jouent bien les contre-attaques en attaquant bien l’anneau mais Ariza montre que son équipe sait shooter de loin avec un trois points en contre-attaque pour porter le score à 8-0 après seulement 2.20 minutes, ce qui oblige Adelman à prendre un temps-mort. Même si ce temps-mort replace les Rockets au niveau défensif, le côté offensif est toujours aussi pauvre. Malgré quelques bons pick and roll qui libèrent un homme, la balle ne veut pas rentrer. Les premiers points des Rockets seront inscrits sur lancer-franc alors que l’on est proche de la moitié du quart-temps. Défensivement, les Lakers sont toujours très appliquer avec, notamment, un Bynum très présent en dernier homme, ce qui intimide pas mal les adversaires. Ariza va planter un second trois points pour porter le score à 13-2 après 7 minutes de jeu. Mais les Rockets vont se reprendre offensivement grâce à Ron Artest qui suscite des prises à deux et le leader des Rockets fait parler sa bonne vision du jeu avec ses passes pour un homme libre, obligeant Jackson à prendre un temps-mort alors qu’il reste un peu plus de 3 minutes de jeu. Le reste du quart-temps sera une affaire d’intérieurs. Scola et Landry pour les Rockets, Gasol pour les Lakers. Le pourpre et or, déjà très présent aux rebonds depuis le début de match, profite d’un avantage de taille pour prendre le meilleur sur Scola mais l’argentin lui rend bien en attaque puisque Pau est incapable de bien défendre sur son opposant. Après s’être maitrisé dans la seconde partie du quart-temps, les Lakers profitent de leur avantage creusé en début de quart-temps pour finir les 12 premières minutes avec un avantage de 10 points : 22-12.
En début de ce second quart-temps, les deux équipes peinent à trouver le chemin des filets. Les Rockets ne sont toujours pas en réussite mais ils ne sont pas aidés par une bonne défense des locaux, qui profitent de cela pour jouer rapidement et ainsi tenter de s’offrir quelques paniers faciles. Une grosse différence par rapport au premier quart-temps, c’est que Gasol est beaucoup moins présent sous les anneaux en ce début de deuxième quart-temps. L’espagnol sera d’ailleurs assez vite remplacé par Bynum qui fait un bon boulot dès sa montée au jeu. Et tandis que Ron Artest continue son mauvais match, Odom vient planter un trois points qui fait très mal puisqu’il porte le score à 29 – 15 après 3.30 minutes de jeu, obligeant Adelman à prendre un temps-mort. Kobe revient alors au jeu pour… forcer un shoot à trois points et faire un air ball. Son équipe est pourtant bien plus dangereuse lorsqu’elle jouer les pénétrations. Je précise d’ailleurs que durant les sept dernières minutes, tout les points des Lakers seront marqués soit sur la ligne de lancer-franc soit in the paint, ce qui démontre bien l’ultra domination des locaux dans ce domaine. Il faut dire que leur bonne défense permet de jouer des contre-attaques qui se finissent souvent par des lay up faciles. Avec un Artest toujours aussi peu en réussite et des Lakers bien concentrés en attaque, notamment avec Gasol qui est revenu au jeu et qui fait beaucoup de bien sous les anneaux avec ses rebonds et ses points faciles, l’écart va forcément augmenter et ce grâce à un run 12 – 2 peu après la moitié du quart-temps, portant le score à 51 – 26 alors qu’il reste 1.30 minutes à jouer. Mais Artest balance un tir from downtown et Wafer continue son bon match offensif avec un shoot à mi distance pour que l’écart soit de 20 points à la pause : 51 – 31.
Pour débuter ce second quart-temps, les deux équipes appliquent une bonne défense même si celle des Lakers va poser plus de problème à leurs adversaires. En effet, en dépit d’une bonne circulation de balle, les Rockets ne trouvent pas de solutions offensives si ce n’est que de jouer sur Scola mais ce n’est pas une garantie de panier marqué. Et lorsque les shoots sont pris de loin, les Rockets éprouvent les pires difficultés, à l’image d’Artest toujours peu en réussite. Côté attaque, les Lakers varie bien le jeu mais attaque souvent l’anneau pour se procurer pas mal de fautes mais aussi des paniers faciles. Kobe a d’ailleurs retrouvé son adresse dans ses shoots et va faire du bien avec ses 6 points en autant de minutes. A la moitié du quart-temps, l’écart n’a presque pas évolué puisqu’il est de 24 points : 39 – 63. Après un temps mort des Lakers, ce sont les Rockets qui vont se montrer plus conquérant, retrouvant de la réussite offensive et des pénétrations qui font mal. En face, c’est Bynum qui alimente le marquoir à deux reprises. Et même si l’écart est passé sous la barre des 20 points, les locaux n’ont pas de qui s’inquiéter puisque, au vu de leur domination aux rebonds offensifs, les visiteurs ne peuvent rien espérer à ce moment du match. Pour terminer le quart-temps, les deux équipes vont avoir du mal à scorer, faisant pas mal d’approximations dans leurs passes. Artest conclue le quart-temps sur un lay up et le score est de 69 – 50, ce qui démontre bien les difficultés offensives dans la seconde partie de quart-temps. La faute certainement à un Gasol moins présent que dans la première mi-temps. Néanmoins, les 19 points d’écart semblent être insurmontable pour les hommes d’Adelman.
En ce début de dernier quart-temps, les Lakers ne lâchent rien et continuent à jouer une très bonne défense, où les efforts sont parfois réduis à néants par quelques coups de sifflets hasardeux. Mais qu’importe, la présence de Gasol se fait à nouveau énormément ressentir sous les anneaux puisqu’il grappille encore quelques rebonds offensifs qui font mal tandis que Brown fait un bon boulot en sortie de banc. Mais le problème, c’est que c’est le seul bancher à être à la hauteur puisque le jeu offensif des locaux ressemble plutôt à une équipe de D-League qu’à une équipe qui joue le titre NBA. Néanmoins, la bonne présence défensif est encore et toujours là, ce qui ne permet pas aux Rockets de revenir. Peu avant la moitié du quart-temps, ce sont Gasol et Vujacic qui vont tenir la barque offensivement. 13 points consécutifs à eux deux alors que les Rockets ne trouvent des solutions que dans la raquette. Des solutions où plutôt des semblant de solutions puisqu’ils leur valent 4 shoots pour en mettre un. A trois minutes de la fin du match, l’écart est de 31 points et ce son sous des « We want MBenga « , auquel Jackson répondra que le match se fini. Et ce n’est pas le 11-0 en faveur des Rockets dans les deux dernières minutes qui vont changer quelques choses. 89 – 70 score final, pas de contestation possible.
Les Lakers se feront fait peur. Après la blessure de Yao, tout le monde voyait les Lakers s’imposer sans problème mais il n’en fût rien. Même si je ne suis pas là pour faire le résumé de la série, notre difficulté à jouer on the road fait peur pour la meilleure équipe de la ligue en déplacement. Néanmoins, notre forme à domicile fût excellente, comme le montre les deux derniers matchs joué au Staple Center. Un grand bravo aux Rockets s’impose au vu de leur combativité et de leur soif de victoire. Ils sont juste tombés sur plus fort qu’eux… Prochain adversaire, les Nuggets. Une série qui s’annonce chaude et dont vous pourrez connaitre nos avis dans notre preview qui ne saurait tarder !
Kobe: “Je suis juste fier de la façon dont a joué Pau ce soir. Il a répondu au challenge et il a joué comme l'un des meilleurs joueurs du monde. Je suis juste content pour lui. Nous savons tous ce qu'il peut faire offensivement. J'ai trouvé qu'il a fait un super match en défense“
Pau: “Je pense que nous avons compris que si nous jouons dur chaque soir nous sommes prêts pour la compétition. Du début jusqu'à la fin nous nous donnons une chance. J'espère que nous garderons ce jeu jusqu'à la prochaine série et jusqu'à la finale. Nous avons besoin d'être constant, peu importe les adversaires et peu importe où nous jouons.“
Lamar: “Cette série était intéressante. C'est Hollywood vous savez.“
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