Stephen Wolfram, le physicien à l'origine de WolframAlpha.
Dix billions de données, 50 000 algorithmes et modèles de calcul, quatre années de développement, 100 personnes mobilisées... Le moteur de recherche WolframAlpha est né dans les octets et la sueur le 15 mai dernier, après une période de bêta-test privée. Imaginé par le physicien britannique Stephen Wolfram - créateur du célèbre logiciel de calcul Mathematica -, il inaugure un nouveau genre de moteur de recherche en ligne qui ne manquera pas de séduire les étudiants et autres fans d'encyclopédies.
Contrairement à Google, Yahoo! et consorts, WolframAlpha ne restitue pas des informations piochées sur le Web. Son rôle : compiler, croiser et présenter synthétiquement les données issues de bases de connaissances, dont celle de Mathematica, et d'autres sources communiquées à chaque résultat de recherche. Il fournit alors des « fiches pratiques » aux utilisateurs.
Ce nouveau moteur - qui ne comprend pas encore le français, malheureusement - se distingue avant tout par ses capacités de calcul et son mode de présentation des résultats. Il peut ainsi traiter des équations mathématiques, calculer des primitives, représenter des fonctions ou, plus simplement, calculer des opérations de base telles que « 230 - 15 % » (voir le screencast de présentation).