Un précédent billet observait le peu d’intérêt européen pour la vision d’avenir d’Obama : plus de bombe nucléaire, nettoyer l’Afghanistan. Comme le pensait The Economist, ils avaient tort
- On s’attendait peut-être à ce qu’Obama anti-Bush veuille dissoudre la résistance des Talibans en les submergeant des bienfaits de l’Occident, comme le faisaient ces barbares de Chinois avec ses voisins. Non, l’opposition Bush-Obama ne se joue pas sur ce plan. Elle porte sur une question d’efficacité. À en croire ses actes, Obama penserait que Bush était un piètre commandant en chef. Ainsi, Obama vient-il de nommer un général qui est le champion du meurtre : avec un tel homme, aucun des chefs Talibans ne devrait survivre. Après tout n’est pas ainsi que les Russes ont pacifié la Tchétchénie ?
- Et d’ailleurs pourquoi s’offusquer des morts civiles ? Ce n’est pas incompatible avec la définition des droits de l’homme américaine : une étude citée par un lointain billet : la jurisprudence en la matière définit clairement manquement aux droits de l’homme = hostilité aux USA.
- Finalement, M.Obama fait ce qu’il dit. Non seulement il va effectivement liquider l’Afghanistan, mais on a peut-être trouvé par quoi il va remplacer la bombe H : par des munitions au phosphore, qui sont, justement, utilisées en Afghanistan.