Au nom de l’Europe, le Ministre tchèque - Jan Kohout - a déclaré : “Nous sommes prêts à aller de l’avant en renforçant les sanctions contre le régime, lors de sa rencontre avec ses homologues européens des 27 pays de l’UE à Bruxelles. Javier Solana lui a déclaré que : “Ce n’est pas le moment de diminuer les sanctions, mais de les renforcer“.
Une manifestation de soutien à Aung San Suu Kyi devait avoir lieu hier et les initiatives n’en finissent plus pour faire libérer l’opposante birmane.
La Fédération Internationale des Droits de l’Homme, a adressé une lettre ouverte à Ban-Ki moon, Secrétaire général des Nations Unies, pour l’exhorter à encourager les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU et à mener une action coordonnée pour la libérer.
L’ASEAN (Associations des Nations d’Asie du Sud-Est) a également été sollicitée pour pousser la Birmanie à libérer Aung San Suu Kyi. “Mais l’ASEAN n’interfère pas dans les affaires intérieures de ses membres”, souligne la FIDH.
Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, a appelé les Parisiens à se rassembler pour protester contre le procès à huis clos du Prix Nobel de la Paix birman Aung San Suu Kyi dans une prison au nord de Rangoun. Il devait se rendre “Place de la République” afin d’exprimer, devant le portrait d’Aung San Suu Kyi, le soutien de la cité parisienne à sa citoyenne d’honneur.
Le Parti Socialiste demande avec force la libération immédiate d’Aung San Suu Kyi et demande que toutes les voies d’une indispensable pression internationale soient explorées à cet effet. Le combat admirable et le courage de cette militante de la démocratie doivent en effet mobiliser, de par le monde, toutes les volontés attachées à ces valeurs essentielles.