Dans La mort de Perdita chat parisien, on voit plus qu'on ne lit ses souvenirs sur ce chat. La situation est banale pour qui possède un chat mais elle est décrite avec beaucoup d'amour. Avec Titi c'est l'humour qui permet à l'écrivain de nous parler avec pudeur de sa grand-mère en fin de vie. Quant au Satyre du cimetière tout en retenue et non dit, il nous laisse néanmoins clairement entendre que l'auteur a failli de peu passer à la casserole d'un jardinier de Corfou !
Un livre ou le bon et le moins bon se côtoient mais nous n'en retiendrons que le bon car on devine que ce Grozda a du potentiel et qu'il doit être un compagnon de route jubilatoire.
« Pourquoi sommes-nous donc à ce point gagnés par le bien être dès que nous abordons et séjournons, ne fût-ce que pour quelques heures, dans les îles ? Ossip Mandelstam déclare, dans Le Sceau égyptien, que c'est parce qu'il ne s'y ouvre que des chemins courts et limités qui n'offrent plus « l'infini de leur liberté négative » ! Il est vrai que nous n'y sommes plus perpétuellement tenaillés par l'anxiété des choix comme c'est le cas aux différents carrefours du monde ! »
Denis Grozdanovitch Petit traité de désinvolture chez Points