Kahzian Musa, publiée depuis 1998 confirme : « Si j'étais J.K. Rowling, ce serait une autre paire de manches. Mais aujourd'hui, je ne peux pas dépendre uniquement de l'écriture de livres pour vivre. » Sale temps pour les auteurs ? Bagir Haidar, son éditeur confirme : « Je dois admettre qu'il est difficile pour un écrivain de se débrouiller dans ce pays. Même si vos ventes atteignent 5000 exemplaires, avec 10 % de droits d'auteur, provenant des ventes, ce n'est pas assez pour nourrir son homme. »
Bien sûr, il existe les exceptions : Andrea Hirata, qui a connu un best-seller « peut se payer le luxe de ne rien faire d'autre qu'écrire des livres, mais c'est un cas sur un million », ajoute Mushin Labib, auteur spécialisé en philosophie. Bon, OK, lui, il la cherche, la non-réussite, mais tout de même.
Plusieurs auteurs vivraient décemment, sans bénéficier d'un statut tel que celui d'Hirata. Chris Simamora, une pétillante jeune femme de 20 ans travaille aussi comme journaliste, mais elle explique que ses primes reversées tous les 6 mois sont largement plus importantes que son salaire. Alors finalement, à plaindre ou non ?
L'important, c'est d'avoir la foi...