TITRE : Passage du vent
ÉDITEUR : Robert Laffont
RÉSUMÉ : Le milliardaire et tout-puissant maire de New York Adhemar Thibodeaux jubile : il s’apprête à inaugurer en grande pompe sa Fondation d’art contemporain au cœur de Manhattan, symbole absolu de sa gloire. Certes, il doit sa fortune et sa puissance à ses “affaires” (tant clandestines que criminelles) avec l’ennemi juré n° 1 des USA : le pouvoir iranien. Un homme, un seul, a suffisamment de preuves contre lui pour le dénoncer : l’assureur-détective Sam Adams qui, depuis longtemps, suit de près ses troubles agissements. Mais, corrupteur autant que corrompu, Thibodeaux s’est arrangé : sur son ordre, Sam croupit dans une geôle de Guantánamo, accusé de terrorisme contre les États-Unis d’Amérique. À la veille d’éblouir le Tout-New York avec son nouveau joujou, le magnat se croit tranquille. Il a tort… Ancien soldat des forces françaises au Liban, expert en art, fin lettré, amateur de grands crus classés et de situations impossibles, Adams va se révéler tout sauf un prisonnier ordinaire.
Sans un temps mort, ce nouveau volet de ses aventures est particulièrement jubilatoire : du suspense et de l’action, un univers peuplé de personnages inoubliables (une inénarrable princesse russe descendante de l’assassin de Raspoutine, une irrésistible commissaire française n° 1 mondial de la répression du vol des œuvres d’art, un tueur à gages ex-KGB amoureux de Mozart…), et cette élégance pleine d’humour et de flegme digne des meilleurs polars d’atmosphère. Avec Sam Adams, baroudeur désabusé et romantique, Harry Bellet impose une voix, un style uniques dans le monde du roman policier.
Les blogueurs qui en parlent
Biblioman(u), If Is Dead