Un coeur bléssé ou la trahison de sa chair: la douleur des enfers.

Par Aurore @aurore


Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi, que j’aime tant


Ma jouvence prisonnière devenue l’enfer de ma coulée d’or


En prenant pour femme la belle Vénus ensorcelée des démons


Enfantant de ma chair et de mon sang un  ange blanc de pureté


Promesse d’un nouveau bonheur de mon déséquilibre hantant


Le noir habille mes espoirs les recouvrant  de tant de désespoir


Le soleil de mes rondes à te protéger est inscrit dans mon grimoire


Les richesses à recevoir d’un père aimant sont brisées dès lors


Tant d’années à espérer  ton  doux bonheur, tant d’amour donné

Mon cœur  saigne, mon âme pleure



Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi que j'aime tant
Dans ton cœur, j'allumerai une flamme soufflée du vent
Dans ton âme, je déposerai mes maux criant ma douleur
Dans ton corps égaré,  j’écrirai le grand pardon du passeur
Ton acte a meurtri ma force  tel un poignard dans mon dos
Le froid  envahit mes désirs glaçant ma peau et mes os


Mon cœur  saigne, mon âme pleure

Mon fils, mon ami, ma bataille, mon ennemi que j'aime tant
S’élève vers toi  la complainte raisonnée d’un être pleurant
Choisir entre ta vie d’adulte et d’amoureux je me garderai
Choisir de sauver cet ange blanc venu du ciel cela je le  ferai

Mon cœur  saigne, mon âme pleure



AURORE
IMAGES des sculptures de
RODIN Auguste ((19 novembre 1940- 17 Novembre 1917)