Quand la presse se venge après décision de justice
Publié le 18 mai 2009 par Micheljanva
Ca donne le boycott d'un parti par un journal local.
Les faits :
- Un journaliste de l'Union a été agressé par un "militant frontiste" qui a été condamné en février 2008 par la justice. L'affaire est close. Non pas tout à fait :
- Le directeur du journal l'Union, Jacques Tillier, a décidé de "punir" le Front national :
"Un frontiste vient casser la figure à un journaliste,
il y a donc une
réaction immédiate. C'est un simple retour de manivelle, on se fait
respecter c'est tout. Quand la punition sera passée on couvrira
normalement les meetings du Front National".
- Jean-Marie Le Pen réagit vivement :
"Cette consigne de boycott est aussi appliquée par vous dans le
département de l'Aisne à l'encontre de la campagne de Marine le Pen,
tête de liste du Front National pour les élections européennes dans la
région grand Nord [il examine] les voies de droit (...)
à l'encontre de cette scandaleuse
discrimination qui peut aboutir à une demande d'annulation de l'élection".
Elle est belle leur démocratie française, flamboyante l'indépendance de la presse, évidente la séparation des pouvoirs.