Faire des économies. En ces temps de disette, c’est l’une des priorités des SSII indiennes. En janvier dernier, Infosys a demandé à ses salariés d’économiser 10 $ chacun. C’est peu mais, avec plus de 100 000 collaborateurs, ça peut vite représenter une somme rondelette. Les salaires pourraient en outre subir un recul généralisé. Tout cela dans un contexte de forte pression sur les prix, de la part des clients.
A Pune, à 3h de route de Mumbai, Infosys, Tech Mahindra, TCS et Wipro sont allés au-delà des mesures de réduction des coûts déjà connues. Selon nos confrères du Pune Mirror, ces SSII se sont attaquées au coût des moyens de transport en commun qu’elles fournissent à leurs collaborateurs. Dans la plupart des cas, les SSII indiennes disposent, pour chacun de leurs sites, de leur propre flotte d’autocars – ou en louent à des opérateurs privés – pour assurer le transport pendulaire de leurs salariés.
Le Pune Mirror a appris qu’Infosys a demandé à la régie locale des transports en commun publics de lui fournir 20 bus en plus des 16 qu’il utilise déjà.
Le recours aux services de cette régie permettrait l’économie de 10 000 à 50 000 Rs par mois. Au passage, les salariés risquent de perdre un certain confort : Infosys a demandé des bus sans climatisation.