Quelles formes d'appréhension de la ville contemporaine ? Julieta Leite (CeaQ) : Je veux partir du titre du colloque : La ville incalculable, expériences urbaines depuis un autre lieu pour donner sens à ma réflexion : ville incalculable, expérience urbaine et un autre lieu. D’abord, l’incalculable. Les profonds changements urbains aujourd’hui suscitent une inquiétude sur ses futures formes et celle de la vie sociale (Augé, 1992 ; Acher, 2004 ; Mongin, 2005 ; Secchi, 2006 ; Hénnarf, 2008). Plusieurs domaines de la pensée contemporaine cherchent donc à savoir comprendre la ville, en considérant sa matérialité physique et sa dimension symbolique, la sensibilité de l’expérience (La Rocca, 2008). L’urbanisme est seulement un de ces domaines, avec l’architecture, la sociologie, l’anthropologie, la géographie, les sciences de communication et d’information, sciences de l’espace et de l’homme. Ce qu’indique qu’il ne faut plus calculer la ville, mais savoir la voir, l’écouter, la comprendre. Il nous faut une appréhension sensible de la ville, selon l’approche de Pierre Sansot (1973), vers la Poétique de la ville, le dévoilement de l’expérience sensible des espaces urbains, la rencontre des lieux. A lire la suite sur le site du CreaQ ....